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Breve

Affaire Omar Radi : Le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire fustige Amnesty International

Publié
Des juges du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire. / DR
Temps de lecture: 1'

Suite à la récente campagne d’Amnesty International Maroc appelant à la libération du journaliste et militant Omar Radi, le conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ) a réagi lundi, accusant l’ONG de relayer «de nombreuses erreurs qui affectent l'indépendance du pouvoir judiciaire».

Pour le conseil, ces erreurs «donnent l'impression d'un contrôle gouvernemental» de la justice et «incitent à influencer ses décisions».

Le CSPJ a considéré que l’appel d’Amnesty Maroc «exagère certaines procédures judiciaires régulières, et énumère certains faits de manière caricaturale», tout en «liant entre la poursuite judiciaire et le travail journalistique» d’Omar Radi «contrairement aux faits contenus dans les dossiers judiciaires».

Pour l'instance dirigée par Mustapha Fares, également premier président de la Cour de cassation, la déclaration de l’ONG comprend «une violation flagrante de l'indépendance du pouvoir judiciaire, en appelant à (…) faire pression sur le chef du gouvernement marocain pour qu'il libère Omar Radi». De ce fait, l’appel d’Amnesty International «ignore le fait que le pouvoir judiciaire au Maroc est indépendant du gouvernement, conformément à l'article 107 de la Constitution et que personne n'a le droit d’ingérence dans les décisions des juges», poursuit le communiqué du CSPJ.

Plus loin, le conseil estime qu'un tel comportement «n'est pas digne d'une association de défense des droits de l'Homme qui vise à défendre les droits et libertés légitimes d'individus et de groupes». Il considère que l’appel «pousse les autorités exécutives d'une part, et les individus d'autre part, à faire pression sur le pouvoir judiciaire pour qu'il libère une personne en détention provisoire dans le cadre de la présentation de son cas devant un tribunal indépendant du gouvernement et impartial».

Valda
Date : le 17 septembre 2020 à 22h57
Il faut savoir de quoi est accusé ce journaliste, avant d'avancer des généralités sur l'indépendance de la justice au Royaume du Maroc. Laissons la justice faire son travail. Mais chez nos voisins, la justice est la plus indépendante de l'Univers. Elle fait ce que veut la junte militaire. Je ne parle pas de Boudiaf où là la justice a été expéditive. Candidat à la présidence écarté l'affaire Drareni est en cours et le Hirak est en pause forcée. Plusieurs dirigeants et hommes d'affaires sont en prison ou vont l'être. Certains ont la chance d'avoir encore un gradé en fonction (T-Bonne) pour les (ces fils) sortir de la prison. C la justice à la "carte d'identité" Dieudonné aussi a besoin d'un coup de main. Chacun sa bassecour, pas besoin de discours, Fermez les storesCensored
M.alamimou
Date : le 15 septembre 2020 à 16h31
Il est vrai que la justice au Maroc est indépendante, au vue de la multiplication de scandale est jugement contre des manifestants et activiste politiques, qui sont condamné à des peines équivalent à des assassinats politiques.
moirk
Date : le 15 septembre 2020 à 13h16
CSPJ nous dit que la justice est indépendante au Maroc. Alors, AI (Amnesty Maroc) doit prouver le contraire pour convaince et défendre ce prisonnier. En fait il suffit de démontrer que le jugement est injuste pour prouver que la justice ( indépendante ou non) est mauvaise et doit être rérformée.
Dernière modification le 17/09/2020 22:57
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