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L’ «accord global» annoncé le jeudi 10 septembre au Maroc entre les délégations de l’Ouest et l’Est de la Libye entame une semaine décisive dans la perspective de son adoption par les deux institutions officielles à Tripoli et Tobrouk.
Le Haut Conseil d’Etat, basé à Tripoli, devra examiner et voter les «compromis» de Bouznika, indique Mohamed Abdennasser le porte-parole de l’instance dans des déclarations sur la chaîne Libya Ahrar TV.
Des «compromis» qui portent sur le partage des postes régaliens, notamment au Haut Conseil d’Etat. Des médias libyens ont, d’ailleurs, annoncé une réduction de sa composition pour ne compter que trois représentants : un de l’Est, un de l’Ouest et un autre du sud.
En cas d’approbation de «l’accord global» de Bouznika par les membres du Haut Conseil d’Etat et les députés du Parlement de Tobrouk, il est prévu que les deux délégations se revoient «durant la dernière semaine de septembre» probablement au Maroc pour initier un nouveau round de dialogue politique en vue de la signature de l’accord par Khaled Al Mechri et Aguila Saleh.
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