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Le premier film du Marocain Ismaël El Iraki à la Mostra de Venise

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Khansa Batma dans le rôle de Rajae, dans le film «Zanka Contact» d’Ismaël El Iraki / DR.
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Malgré la pandémie du nouveau coronavirus, le réalisateur marocain a présenté son tout premier opus, «Zanka Contact», à la Mostra de Venise. Prévu de sortir le 6 septembre, il a été projeté dans le cadre de ce rendez-vous incontournable du cinéma international.

Ce film raconte l’histoire mouvementée du rocker Larsen et de Rajae, une prostituée à la voix exceptionnelle. Survivante d’un viol qui a bouleversé le cours de sa vie, la musique la réunit avec Larsen, rescapé d’un attentat qui a brisé sa carrière. Leur histoire d’amour va une nouvelle donner un nouveau sens à leur vie, après que Rajae a repoussé un puissant client et décidé de s’enfuir avec le musicien vers le sud.

Brossant le tableau d’une scène underground brûlante d’énergie, Zanka Contact est d’ailleurs décrit par son auteur comme n’étant «pas un film mais un incendie». «Il y a aussi mes cauchemars, mes hallucinations à un moment où j’en avais. Il y a mes craintes liées au fait que je suis un des survivants de l’attentat du Bataclan. Et il y a aussi de belles choses que j’ai pu apprendre en guérissant de cet événement», a-t-il déclaré à RFI, en décrivant «une histoire d’amour entre deux survivants».  

On reconnaît dans ce film les rues de Casablanca, des morceaux des Variations, «le western de Leone, le fusil de chasse de Lilian Gish dans La Nuit du chasseur, la gouaille d’Anna Magnani dans Mama Roma, les bios de Lou Reed ou de Keith Richards… Mais aussi le soleil noir de la drogue et la terre rouge sang du Grand Sud marocain».

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