Nouveau rebondissement dans l’affaire de la dissolution de la CODESA, décrétée hier par Aminatou Haidar et ses soutiens. Son principal adversaire au sein de l’ONG, Ali Salem Tamek, soutenu par quelques membres du bureau exécutif, conteste la décision au nom des «militants et militantes» de l’association.
Un communiqué publié ce vendredi 4 septembre, sans porter de signature, affirme «la continuité organisationnelle et militante du Collectif des défenseurs des droits de l’Homme au Sahara occidental». Faisant allusion à la décision de Haidar, les auteurs soulignent que chaque adhérent est libre d’annoncer son retrait définitif de l’association mais «qu’il n’a en aucun cas le droit de confisquer le droit des autres membres à travailler dans la même organisation».
Le communiqué lève le voile sur la création «en janvier 2019 d’une commission chargée de préparer le prochain congrès» de l’ONG. Et de préciser que les «militants et les militantes» «renouvellent leur soutien à la commission dans sa préparation de la première conférence constitutive et louent la contribution de tous ses militants dans cette nouvelle dynamique organisationnelle».
Pour mémoire, en 2007, les autorités marocaines avaient interdit le congrès constitutif de la CODESA.