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L’instance de la protection des biens publics fustige les nominations des membres de l'ANRE

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Mohamed El Ghalloussi, président de l’instance de la protection des biens publics. / DR
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Les nominations au sein des institutions de contrôle et de gouvernance au Maroc sont pointées du doigt par Mohamed El Ghalloussi, président de l’instance de la protection des biens publics. Dans une déclaration à la presse, en réaction à l'affaire des nominations des membres de l'Autorité nationale de réglementation de l’électricité (ANRE), le militant a estimé que «les dirigeants politiques travaillent avec le principe d’adhésion et font taire les voix dissidentes, mais cela se fait au détriment de l'argent public».

Et de considérer que ces pratiques «constituent une déviation majeure du pouvoir et de l'application de la loi, car les institutions compétentes ont été établies à d'autres fins, liées à la mise en œuvre des principes de l'Etat de droit». «L'indemnité accordée à leurs membres équivaut au salaire des ministres», a-t-il fait savoir.

Mohamed El Ghalloussi a ajouté «les indemnisations pour l’ANRE restent incompatible avec les principes constitutionnels liés à la parité et à la non-discrimination, les compétences nationales féminines ayant été exclues». «Elles sont aussi en contradiction avec les dispositions du règlement intérieur des deux chambres du Parlement, qui à leur tour sont dérivées des principes constitutionnels et qui insistent sur l'égalité des chances et respectent le principe du droit», note-t-il.

«Cette logique des nominations s'applique à tous les partis politiques, en particulier ceux représentés dans la majorité gouvernementale», a-t-il fustigé, ajoutant que «les montants alloués aux organes sont exorbitants, ces institutions perdent ainsi leur crédibilité devant l'opinion publique».

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