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Breve

Le PSU estime insuffisante la grâce royale accordée à des détenus rifains

Publié
Nabil Mounib lors d’un congrès du PSU / Archive - AIC Press
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Le bureau politique du PSU considère que la grâce royale accordée à un groupe de détenus du Hirak du Rif, à l’occasion de la fête du Trône, et malgré son «importance» reste «une initiative déficiente qui n’est pas à la hauteur de la grande attente populaire nationale».

Les camarades de Nabila Mounib auraient souhaité la libération de tous les activistes rifains encore derrières les barreaux. Dans son communiqué publié au terme de sa réunion du vendredi 31 juillet, le parti de gauche a exprimé son soutien aux familles des détenus et pointé du doigt la «partialité du pouvoir judiciaire».

La formation a réitéré son engagement fait aux familles, à l’occasion de la visite de sa secrétaire générale à Al Hoceima le 16 novembre 2019, de «prendre toutes les mesures et initiatives pour la libération de tous les détenus du Hirak» du Rif.

Le PSU affirme que l’adhésion du peuple aux dispositions décrétées pour contrecarrer la propagation de la pandémie du coronavirus nécessite une «forte ouverture politique». Celle-ci devrait se traduire par «la libération de la direction du mouvement de contestation populaire du Rif et de tous ses activistes». Une référence à Nasser Zefzafi et Nabil Ahamjik, encore en prison.

Le parti appelle ainsi à «tourner cette page afin d’emprunter la voie d’une véritable réconciliation historique avec le Rif et avec toutes les parties marginalisées, et ce dans une vision claire de la justice sociale et territoriale».

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