L'association des amis du peuple marocain (ITRAN) a appelé mercredi le Maroc et l’Espagne à parvenir à une solution permettant le retour des Marocains résidant en Espagne et de ceux qui sont encore bloqués à cause de la fermeture des frontières.
Dans une déclaration reprise par Canal Sur, Khadija Tahri Azizi, membre de la section locale de l’ONG à Campo de Gibraltar, a dénoncé l’existence de «tellement d'obstacles» empêchant ces Marocains, surtout ceux venant en voiture, de regagner leur pays. «Il est très cher de faire un voyage en voiture à Sète ou à Gênes pour rentrer au Maroc. Comment iront-ils s'ils sont sans travail depuis des mois ?», s’est-elle demandée. Et de plaider pour que «la voie maritime soit ouverte» entre le Maroc et l’Espagne, notamment via le port d’Algesiras.
L’associative a rappelé que le Maroc affirme ne pas ouvrir ses frontières pour le tourisme mais afin de permettre à ses ressortissants de regagner leur pays.
Le Maroc a annoncé, la semaine dernière, une opération exceptionnelle visant à permettre le retour au pays des Marocains, MRE et étrangers résidant dans le royaume, avec certaines conditions. Mais l’annonce des liaisons mises en place dans ce sens a choqué plus d’un, le royaume ayant ouvert seulement deux lignes maritimes depuis la France et l’Italie, en excluant l’Espagne.