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Ceuta et Melilla : La contrebande fait un crochet par la mer

Publié
Photo d'illustration. / DR
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Face à la fermeture des frontières du Maroc, les réseaux de contrebande ont trouvé une nouvelle niche commerciale en pleine pandémie : le trafic de drogue par jet-skis.
 
Jeudi, le média espagnol El Diario est revenu sur l’histoire de Samira, une Marocaine résidant à Ceuta mais bloquée au Maroc, qui fait appel à ce type nouveau de contrebande pour pouvoir suive son traitement. Pendant les mois de blocage, Samia a parfois eu recours à son fils Bader, qui vit avec sa famille à Ceuta, pour lui envoyer de l'argent via Western Union et pouvoir acheter les médicaments. Il a même envoyé les médicaments dans un colis par courrier certifié, «qui n'est jamais arrivé à destination après deux mois et demi d'attente». «J'ai été forcé. Je n’avais pas d'autre solution», se justife-t-il à propos du recours à des jet-skis pour transporter les médicaments à sa mère bloquée au Maroc, pour environ 100 euros.

«Ces jet-skis sont devenus des substituts aux porteurs de marchandise dans les postes frontaliers de Ceuta et Melilla avec le Maroc (…) Les médicaments sont devenus un produit de contrebande de plus.»

Les intermédiaires facturent leur service en fonction de la valeur du colis. Les médicaments, l'argent, l'alcool et les appareils informatiques partent ainsi des villes espagnoles. Ce type de trafic passe également via des «bateaux de pêcheurs marocains». 

Le média rappelle, enfin, que la Garde civile de Ceuta n'a enregistré qu'une seule arrestation pour contrebande via jet-skis. De son côté, la gendarmerie royale de Nador a intercepté il y a deux semaines plusieurs gros sacs avec des téléphones portables, des écrans de téléphone et des chargeurs d'une valeur d'environ 450 000 euros, mais aucune arrestation n’a eu lieu, conclut-il.

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