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Belgique : Plus d’un millier de Bruxellois marchent contre l’interdiction du voile dans l’université

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Des manifestants contre l'interdiction du port des signes religieux dans les universités, rassemblés le 4 juillet 2020 à Bruxelles / Ph. RTBF
Temps de lecture: 1'

Près de 1 200 personnes, des femmes en grande partie, ont manifesté, dimanche après-midi à Bruxelles, contre l’interdiction du port du voile dans le milieu universitaire en Belgique. Le rassemblement a débuté au Mont des Arts, en protestation contre un arrêt de la Cour constitutionnelle, qui a autorisé la Haute école Francisco Ferrer à interdire le port de signes religieux.

Sous «#HijabisFightBack Protest» qui a émergé sur les réseaux sociaux, les manifestants ont ainsi exprimé leur soutien aux étudiantes voilées, soutenant par ailleurs que «le vivre-ensemble n’est pas qu’un slogan». Président du Collectif contre l’islamophobie en Belgique, Mustapha Chairi a estimé auprès de l’agence de presse Belga qu’«à force de vouloir des sociétés d’un autre temps, on en arrive à briser le rêve de centaine de milliers de femmes majeures». «Si la loi est mal faite, ce sont les politiques qui doivent la rééquilibrer pour inclure l’ensemble des citoyens de ce pays pour former une société apaisée», souligne l’associatif.

Si l’arrêté concerne un seul établissement, les manifestants craignent en effet sa généralisation progressive, dans les autres écoles et instituts de l’enseignement supérieur en Belgique. «L’éducation, tout le monde doit y avoir droit alors pourquoi l’interdire à certaines filles qui portent un foulard  ? C’est ça une société démocratique ? Selon nous, il s’agit d’un cas de discrimination car on se base sur un seul critère pour interdire l’accès à l’éducation», dénonce pour sa part la manifestante Soumaya Allach.

Du côté de l’exécutif bruxellois, les ministres francophones se sont prononcés en faveur d’une levée de l’interdiction du port de signes convictionnels, dans les rangs des étudiants de l’enseignement supérieur et de promotion sociale à partir de la rentrée 2020.

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Date : le 06 juillet 2020 à 14h30
Wa aleykoum salam j ai l'impression que tout s accelere ses derniers temps. Et pas qu en France c est dans le monde entier certe en Europe on est pas à plaindre al hamdoulillah contrairement à des pays où les musulmans sont clairement opprimés. Mais pratiquer sa religion devient de plus en plus compliqué qu Allah nous accorde la patience et ne doutons pas que la victoire appartient à Allah.
Khalid15
Date : le 06 juillet 2020 à 07h33
salam aleykoum faut qu'ils s'organisent et menacent par le vote clairement ils veulent pas que les musulmanes s'instruisent ... Et ça dit soi disant vouloir défendre les droits des femmes en leur empêchant l'instruction !
Dernière modification le 06/07/2020 14:30
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