La réciprocité, condition pour l’accès aux pays Schengen pour les Marocains

Alors que l’Union européenne a annoncé l’ouverture de ses frontières Schengen avec le Maroc, au cours de ce mois de juillet, les ressortissants du pays ne pourront pas y accéder aussi facilement. En effet, l’état d’urgence sanitaire lié à la pandémie du nouveau coronavirus signifie encore la suspension des voyages internationaux. Ainsi, nombre d’Etat de la zone Schengen pourraient recourir au principe de réciprocité, faisant que seuls les pays avec lesquels le Maroc rouvre ses frontières seraient accessibles aux voyageurs marocains.

Le Maroc est concerné par l’ouverture de l’espace Schengen, certes, mais cette mesure ne sera effective que lorsqu’il ouvrira lui aussi ses propres frontières à des pays de l’Union européenne.

Avec le royaume, d’autres pays ont été inclus, comme la Tunisie, le Canada, l’Australie, la Géorgie, la Serbie, le Monténégro, le Japon, la Corée du Sud, la Chine, la Thaïlande et la Nouvelle-Zélande. Cette liste est réévaluée toutes les deux semaines, en fonction de l’évolution de la situation pandémique dans les pays mentionnés ainsi que dans la zone Schengen.

Dans ce sens, l’Espagne a déjà annoncé mettre en place le principe de réciprocité, même vis-à-vis d’Etats européens comme la France. L’Allemagne a rejoint Madrid dans cette décision, fermant ainsi ses frontières au Maroc, tant que ce dernier n’aura pas rétabli de trafic de voyageurs avec Berlin. En Europe, cela a été également le cas entre la France et la Grande-Bretagne.

D’autres pays ont choisi d’alléger la mesure, l’Italie ayant rétabli l’accès à son territoire aux résidents et ressortissants des pays limitrophes, bien que certains parmi ces derniers gardent leurs frontières fermées.