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Breve

Europol s’inquiète du risque terroriste d'extrême droite

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Des habitants de Hanau défilent avec une banderole indiquant que «le fascisme et le racisme tuent partout», en février 2020. / Ph. Kai Pfaffenbach - Reuters
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La police européenne a publié, cette semaine, son rapport annuel sur l’état du terrorisme dans l’Union européenne, en mettant l’accent sur celui de l’extrême-droite.

«Plusieurs pays membres, dont la Belgique, la France et la Slovénie ont rapporté l’émergence de groupes paramilitaires qui considèrent que les Etats sont impuissants à protéger la population contre ce qu’ils perçoivent comme étant une menace, à savoir l’immigration et l’islam», écrit Europol, cité par le média belge RTBF.

La même source rappelle que plusieurs tentatives ou attaques violentes ont été perpétrées par des groupes ou des criminels d’extrême droite, citant à titre d’exemple l’attentat terroriste à Hanau en Allemagne, dans lequel neuf personnes ont été tuées par Tobias R., qui avait laissé un manifeste xénophobe.

L’une des choses à noter c’est qu’il n’y a pas une seule idéologie d’extrême droite, ce sont des mouvements très hétéroclites avec des revendications différentes.

«Selon Benjamin Biard, chercheur au CRISP, une des caractéristiques communes est 'une vision inégalitaire par nature' de la société. Considérant parfois, la supériorité de la race par exemple ou encore la supériorité des hommes», poursuit RTBF.

Ces idéologies «sont unies dans le rejet de la diversité et du droit des minorités», pointe Europol, qui dénonce aussi un «antiféminisme [qui] semble être une composante au sein de certaines idéologies d’extrême droite qu’elles soient violentes ou non».

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