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Grand Angle

Elections partielles : Nouveaux revers pour le PJD

Depuis sa victoire éclatante aux législatives du 7 octobre 2016, le PJD enchaine les revers à chaque élection partielle. Celles qui se sont déroulées hier n’ont pas dérogé à la règle.

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Une nouvelle fois le PJD est le grand perdant d’une élection partielle. Trois sièges à la Chambre des conseillers étaient hier en jeu dans les régions de l’Oriental, Guelmim-Oued Noun et Souss-Massa, sans qu’aucun ne tombe dans l’escarcelle des islamistes.

La défaite la plus amère et qui soulève bien des interrogations dans les rangs de la Lampe reste celle enregistrée à l’Oriental, comptant pour le collège des conseils communaux. Le candidat pjdiste est arrivé dernier de la course remportée par Abdellah Ouchen du Mouvement populaire. A la marie d’Oujda, le pjdiste, Hmida Mahjoubi, n’a glané que 15 voix alors que le parti y compte 28 élus. 13 voix manquent  donc à l’appel. 

Une défection qui confirme la relation déjà tendue entre les conseillers communaux de la Lampe au niveau de la capitale de l’Oriental et la direction du parti à Rabat. Pour rappel, le secrétariat général avait dissout sa section à Oujda, en juillet 2019. La direction du parti n’avait pas apprécié que des pjdistes aient fait la sourde oreille à un ordre donné par Saad-Eddine El Othmani mettant en garde contre la conclusion d’une alliance avec le PAM au niveau de la mairie.

La défaite du PJD dans l’Oriental ne constitue d’ailleurs pas une nouveauté. Les islamistes sous la direction d’Abdelilah Benkirane avaient déjà perdu l’élection partielle du 2 novembre 2017 comptant pour la Chambre des représentants. Les deux sièges à pourvoir lors de ce scrutin étaient revenus aux candidats du PAM et de l’Istiqlal.

Des revers à Guelmim et dans le Souss

Dans la région de Guelmim-Oued Noun, l’élection partielle comptant également pour le collège des conseils communaux a été remportée à une majorité confortable par le candidat de l’USFP, Mahmoud Abba, avec plus de 500 voix contre 100 pour son concurrent islamiste. Dans cette région aucune défection n’a été signalée. Néanmoins le PJD n’était pas de taille pour faire face à la coalition de partis, composée du RNI, USFP, MP et PAM, ayant déjà conduit en juillet 2019 Mme Mbarka Bouaida à la présidence de la région, qui a fait bloc contre la candidature des "frères" d'El Othmani.

A la région de Souss-Massa, c’est la coalition PAM-Istiqlal qui a barré la route menant à la Chambre des conseillers. Le siège comptant pour le collège de la Chambre agricole est revenu à la candidate du PAM, Mme Fatima-Zahra Ben Taleb.

Depuis que le Cour constitutionnelle a commencé a invalidé les résultats dans certaines circonscriptions, le PJD a enregistré des défaites à Béni Mellal, Larache, Agadir, Oujda, Taroudant, Guercif, Settat et une seule victoire à Tétouan dans des conditions bien particulières. Toutes les grandes formations avaient alors retiré leurs candidats balisant la victoire à l’islamiste, Mohamed Idaamar, le maire de Tétouan.

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