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Breve

De la destruction de la tombe de Benzekri à la profanation de la stèle de Youssoufi

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Une semaine après la profanation de la stèle de l’avenue Abderrahmane Youssoufi à Tanger, les auteurs et les commanditaires de ce crime n’ont pas encore été identifiés. Il est lieu de rappeler que la police a visionné les caméras de surveillance d’enseignes commerciales et entendu les témoignages de gardiens de sécurité.

Cet acte de vandalisme commis par des individus non-encore identifiés dans la capitale du Détroit n’est pas sans rappeler la destruction en mai 2013 de la tombe de Driss Benzekri à la commune Aït Ouahi, relevant de la province de Tiflet, à seulement quelques jours de la commémoration du 5e anniversaire du décès de l’ancien président de l’Instance Equité et Réconciliation (IER) et du Conseil Consultatif pour les Droits de l’Homme (CCDH). 

«La destruction de tombes ou leurs profanations par des excréments à sa symbolique et porteuses de messages, exprimant un sentiment de haine profonde visant à nuire à la réputation de la personne décédée. Identifier les auteurs et les commanditaires de ces actes s’avère une entreprise difficile. Ils peuvent être commis par des membres de la propre famille politique du défunt comme d’une entité opposante», explique le sociologue Ahmed Cherraq.

«Ce qui s’est passé avec la stèle de Youssoufi à Tanger s’inscrit dans ce cadre-là. Mais il reste que cet acte ignoble ne peut en aucun cas ternir l’image laissée par l’ancien Premier ministre dans la mémoire collective des Marocains, celle d’un homme qui n’a pas profité de sa fonction à la tête du gouvernement pour amasser une fortune», précise-t-il.

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