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Breve

Des ONG et organisations politiques basées en France dénoncent l'arrestation de Raissouni

Publié
Soulaiman Raïssouni, rédacteur en chef du journal Akhbar Al Yaoum / DR
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Des associations et organisations politiques basées en France ont condamné, ce mardi, l'arrestation du journaliste marocain Soulaiman Raissouni, poursuivi pour «attentat à la pudeur, avec violence et séquestration».

Dans un communiqué intitulé «Maroc : Nouvelle trouvaille dans la fabrication des procès politiques» et parvenu à Yabiladi, 16 ONG et organisations ont dénoncé une arrestation «pour le moins spectaculaire et humiliante». Et d’évoquer une «affaire ubuesque» qui «a donné lieu à une déferlante condamnable sur les sites affidés au pouvoir de messages d’intimidation et de menaces à l’encontre du journaliste Soulaiman Raissouni».

Le communiqué condamne également «la déferlante sur les réseaux sociaux d’attaques haineuses, blessantes et humiliantes à l’encontre d’Adam Mohamed, la personne présumée victime, qui a ouvertement déclaré son homosexualité».

Tout en s’interrogeant sur «les motivations de cette arrestation», les signataires expliquent que les éléments dont ils disposent laissent à penser que l’arrestation de Soulaiman Raissouni «est arbitraire et qu’elle constitue pour les autorités marocaines une tentative de se venger d’une plume qui ne courbe pas l’échine».

«Nous, organisations signataires, indignées et scandalisées par cette arrestation, demandons aux autorités marocaines de libérer immédiatement le journaliste Soulaiman Raissouni pour lui permettre de préparer son procès, de garantir un procès équitable tout en respectant la présomption d’innocence (…) et de faire cesser les calomnies, les menaces et les attaques proférées par les organes de presse proches des services sécuritaires». Et d’appeler le Maroc à «se conformer à l’article 25 de la constitution qui garantit la liberté d’expression et d’opinion et à cesser d’instrumentaliser la communauté LGBT+ et respecter les libertés individuelles».

Le communiqué est notamment signé par l’Association de défense des droits de l’homme au Maroc (ASDHOM), l’Association des Marocains en France (AMF), l’Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF), l’AMDH-Paris, et le Parti communiste français (PCF).

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