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La campagne sur les réseaux sociaux visant des homosexuels marocains continue de susciter des réactions. Ce vendredi, réagissant à une dépêche de l’agence France-Presse (AFP) concernant cette affaire, une source judiciaire a confirmé à Hespress que les services techniques de la sûreté nationale, en charge de la veille informatique, ont constaté des publications, par une personne, d’enregistrements et de contenus numériques sur les réseaux sociaux, menaçant explicitement de divulguer des données de certains individus.
Une affaire avec laquelle «la police judiciaire a réagi avec fermeté conformément à la loi», ajoute le responsable. Et d’expliquer que les faits «s’avèrent comme des actes d’incitation à la violence, à la discrimination et à l’atteinte aux systèmes de traitement automatique de données».
«Une enquête préliminaire a été ouverte dans cette affaire par la brigade nationale de la police judiciaire sous la supervision du procureur compétent, hormis les orientations des parties de l'affaire, pour révéler la nature des actes criminels commis», assure cette source judiciaire.
Celle-ci précise aussi que les services de la police judiciaire sur l'ensemble du territoire national «n'ont reçu récemment aucune plainte ou notification concernant des délits liés au ciblage de personnes, de la discrimination ou de la haine à leur encontre sur la base de la liberté individuelle». Et d’assurer que les services de la police judiciaire se sont autosaisis de cette affaire.
A rappeler que les homosexuels au Maroc ont fait l’objet d’une campagne les ciblant sur les réseaux sociaux, dans le sillage de live sur Instagram lancées par un transsexuel marocain. Etabli en Turquie, il avait invité ses fans à installer des applications de rencontres pour «démasquer» des homosexuels à proximité. Depuis, 21 associations de défense des droits humains se sont activées dans le pays en lançant un appel aux autorités marocaines pour diligenter une enquête.
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