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Breve

AWI rejette «les erreurs et l’approche sélective» du rapport du CNDH

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Amina Bouayach, presidente du CNDH / DR
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Le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) a publié, le vendredi 17 avril, un rapport sur la situation des droits de l’Homme au Maroc en 2019. Un effort qui n’a pas eu l’adhésion d’Al Adl wal Ihsane.

Par la voix de son bras droits de l'homme, AWI «dit rejeter nombres d'erreurs et d'imprécisions ainsi que l'approche sélective ayant marqué» le document de 82 pages. «Nous ne pouvons que dénoncer la volonté du Conseil de blanchir l’autoritarisme et de couvrir des violations des droits de l’Homme, en contradiction avec ses prérogatives constitutionnelles précisées dans la loi n°76.15 réglementant le Conseil», pointe l’Instance dans un communiqué publié dimanche 19 avril.

«Le rapport du CNDH a tenté de blanchir les autorités publiques des abus subis par les journalistes, sans mentionner les procès» de certains professionnels des médias «pour de fragiles accusations qui visent à restreindre la profession et faire taire les voix», relève l’organisation.

Al Adl wal Ihsane a, par ailleurs, condamné le traitement des services d’Amina Bouayach concernant les mises sous scellé de maisons de ses membres depuis 2006. Une affaire, rappelle le mouvement, «qui a fait l’objet de campagnes nationales et internationales», citant particulièrement un communiqué de Human Rights Watch. Une approche destinée «à donner un vernis droits de l'homme à des décisions politiques arbitraires qui n’ont aucun fondement juridique», ajoute l'instance.

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