Des fonds provenant d’Espagne et de France financeraient Al Qaïda au Maghreb

L’enquête en question aurait démontré que les principaux revenus de cette branche terroriste sont assurés à travers «la délinquance et le recours à la charité» auxquels se livrent des cellules dormantes, dans les deux pays sus-cités.
Le financement passerait également par les paradis fiscaux. Toujours selon El Païs, «des fonds en provenance des Bahamas sont arrivés entre les mains d’un des membres du réseau en Espagne et ont été camouflés par de fausses factures au nom d’une entreprise d’informatique japonaise». Un mandat d’arrêt international contre le ressortissant algérien suspecté aurait été émis par le juge antiterroriste espagnol, Baltasar Garzon.

L’enquête menée par les services de renseignements français et espagnols aurait donc débuté peu de temps après que le «Groupe Salafiste pour la Prédication et le Combat» (GSPC) algérien s’est fait rebaptiser «Al Qaïda au Maghreb Islamique» (AQMI). L’ancien GSPC, fondé en 1998 par Hassan Hattab, a annoncé son annexion à Al Qaïda en septembre 2006 et se revendique comme étant la branche armée de la mouvance ayant autorité sur le Maghreb.

Les services de sécurité espagnols avaient exprimé la semaine dernière leur crainte quant à de possibles attaques terroristes en France et en Espagne, organisées par le même groupe, dans les jours qui viennent. Cependant, aucun projet terroriste concret n’a été découvert dans cette région du monde jusqu’à aujourd’hui.