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Paris : Des photographies à l’Institut des cultures d’islam pour interroger les croyances africaines

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Mohammed Laouli, « Barouk » (détails), 2017. / Ph. Mohammed Laouli – Le Cube indépendant
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L’Institut des cultures d’islam, à Paris, présente du 12 mars au 26 juillet 2020 une exposition collective intitulée «Croyances : faire et défaire l’invisible», indique Le Monde.

«Autour de l’image et certaines installations immersives, elle interroge et dresse une réflexion sur la puissance qu’exercent les religions, les superstitions et les mythes du continent africain sur l’art et la créativité», décrit la même source.

«Seize photographes et vidéastes se saisissent de façon poétique, critique ou décalée, de la question du ''croire'', de ses conventions, pratiques et représentations pour en renouveler l’imaginaire. Les œuvres dialoguent entre réel et fiction, pour créer une iconographie de résistance», explique, dans un entretien au Monde, Jeanne Mercier, commissaire de l’exposition.

Elle fait référence à une sélection de photographies et d’installations qui permettent de donner un aperçu des croyances développées dans toute l’Afrique à l’ère du numérique, notamment l’œuvre «Barouk», de Mohammed Laloui. Celle-ci évoque le mausolée de Saint Sidi Moussa Doukkali situé face à l’Atlantique, à Salé, explique Jeanne Mercier. «Chaque lundi, ce lieu de pèlerinage devient le théâtre d’un rituel au cours duquel les femmes, souhaitant se marier ou tomber enceinte, sacrifient une poule noire en la jetant dans l’océan après l’avoir sacrifiée», précise-t-elle.

Outre le Maroc, les photographies présentées ont été prises en Algérie, au Nigéria et en République démocratique du Congo, entre autres.

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