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Consulats au Sahara : Pour une fois, l’Algérie et le Polisario encore muets

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Le chef de la diplomatie algérienne Sabri Boukadoum. / DR
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Une fois n’est pas coutume, la diplomatie algérienne n’a pas réagi, par communiqué, aux ouvertures de consulats généraux du Burundi à Laâyoune et du Djibouti à Dakhla. Presque vingt-quatre heures après l’organisation des deux cérémonies, le département de Sabri Boukadoum reste muet, marquant ainsi une rupture avec la rapidité de ses précédentes sorties sur ce sujet.

Le message qu’a lancé le ministre des Affaire étrangères marocain aux autorités algériennes est-il à l’origine de cette absence de réaction du voisin de l’Est ? «Celui qui se prépare à rédiger des communiqués et rappeler son ambassadeur pour consultation doit continuer sur cette voie», a souligné vendredi Nasser Bourita lors d’un point de presse à Laâyoune animé conjointement avec son homologue du Burundi.

Le Polisario observe, par ailleurs, le même silence. D’habitude, Brahim Ghali et les siens laissent à leur parrain le privilège de condamner en premier les ouvertures de consulats de pays africains dans les grandes villes du Sahara avant de lui emboiter le pas.

Pour rappel, lors l’occasion du 33ème sommet ordinaire de l’Union africaine, tenu les 8 et 9 février à Addis-Abeba, l’Algérie a échoué à convaincre les autres membres du bienfondé d’adopter d’une résolution dénonçant les inaugurations de représentations diplomatiques à Laâyoune et Dakhla. Alger les considèrent, en effet, comme une «violation des engagements issus de l’acte constitutif de l’UA».

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