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Scandale Bab Darna : La ministre de l'Habitat Nouzha Bouchareb persiste et signe

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La ministre de l'Aménagement du territoire national, de l'urbanisme, de l'habitat et de la politique de la ville, Nouzha Bouchareb. / DR
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La ministre de l'Aménagement du territoire national, de l'urbanisme, de l'habitat et de la politique de la ville continue de réfuter toute responsabilité de son département ou du gouvernement dans le scandale immobilier Bab Darna.

Dans une réponse à une question parlementaire sur les mesures mises en place par l’exécutif pour s’assurer que justice sera faite pour les victimes de ce scandale, Nouzha Bouchareb a considéré que «les exigences de la loi ont été ignorées» dans le cadre de ce dossier par les plaignants ainsi que par les accusés. Et de critiquer le «type de contrats conclus» et «leur contenu». Pour elle, cela «relève la responsabilité des deux parties».

Nouzha Bouchareb a estimé que l'autorité ayant édité les contrats est également responsable. «L'identité du vendeur et ses obligations, ont été faussement représentées, en l'absence de toute garantie ou assurance qui préservent les droits des acheteurs et qui couvrent les obligations du vendeur résultant des paiements financiers qui lui sont livrés», précise-t-elle.

Les services du ministère «n’ont reçu aucune plainte» à ce sujet avant ce scandale, a-t-elle ajouté. Selon elle, «aucun accord n’a été signé avec cette entreprise pour mettre en œuvre des projets dans le cadre des programmes de logement soutenus par l’Etat».

Ce n’est pas la première fois que Nouzha Bouchareb décline la responsabilité de son département dans ce scandale immobilier. En décembre, elle a assuré ne pas avoir de «droit de regard sur les compagnies qui fonctionnent comme des corporations».

Les nouvelles déclarations de la ministre interviennent alors que le juge d’instruction chargé de cette affaire a demandé au parquet général le renvoi du dossier devant la Chambre criminelle près la Cour d’appel de Casablanca. L’objectif étant de «permettre la poursuite des accusés en détention des articles du droit pénal marocain, en rapport avec la falsification de document, faux et usage de faux», centre autres, onformément à l’article 215 du Code pénal.

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