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Libye : L’Algérie devance Rabat en allant à la rencontre de Haftar

Publié
Khalifa Haftar / Ph. Philippe Wojazer - Reuters
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Face aux atermoiements de la diplomatie marocaine de traiter directement avec le maréchal Khalifa Haftar, malgré sa main tendue à Rabat, l’Algérie a pris l’initiative d’aller à sa rencontre.

Ce mercredi son ministre des Affaires étrangères s’est rendu à Benghazi pour des entretiens avec l’homme fort de l’Est libyen. Les premiers du genre après une rupture de plus de trois longues années, notamment après la visite d’Abdelkader Messahel dans certaines villes sous contrôle de Haftar. Un déplacement que le gouvernement de Toubrouk avait dénoncé comme une «ingérence».

Au cours de l’entrevue d’aujourd’hui, Sabri Boukadoum a remis à Haftar une invitation officielle pour qu'il prenne part à une conférence de paix en Libye parrainée par Alger et Tunis. Le maréchal a salué «le rôle positif de l’État algérien qui œuvre à trouver une solution à la crise» en Libye, a indiqué son service de presse cité par l’AFP.

Contrairement au Maroc qui reconnaît uniquement le gouvernement d’union nationale de Fayez Al-Sarraj, dont la dernière expression faite par Nasser Bourita date de samedi 1er février, le président algérien Abdelmajid Tebboune ne cesse de réitérer que son pays se tient à «équidistance» entre Tripoli et Bengahzi.

Les hommes du maréchal Haftar, notamment son ministre des Affaires étrangères Abdelhadi Lahouij, sont les seuls ayant dénoncé la mise à l’écart de la conférence de Berlin sur la Libye.

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