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Breve

Les questions amazighes soumises aux surenchères politiques, dénonce Benabdallah

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Mohamed Nabil Benabdallah, secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme. / DR
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«La question amazighe est soumise à des surenchères importantes entre deux partis politiques au sein de la majorité» a dénoncé cette semaine Mohamed Nabil Benabdallah, secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme. Le PPS faisait partie de la coalition avant de la quitter en octobre dernier.

Dans une conférence organisée jeudi sur le rôle du politique et la culture, il a dénoncé les enchères, appelant «tout le monde à définir sa position» et «suivre l’exemple» de sa formation.

«La voie du Maroc ne peut être réalisée sans reconnaître les différentes composantes de la société», a-t-il assuré. Et de rappeler qu’«une grande partie des Marocains sont d'origine amazighe et qu'il est ainsi inacceptable d'essayer de surfer politiquement sur l'accumulation qui s'est construite au fil des années, surtout après le discours d’Ajdir qui a constitué un revirement dans ce dossier».

Le secrétaire général du Livre a, par ailleurs, dénoncé la polémique sur le Conseil des langues, fustigeant les «différends internes entre les partis de la coalition» ayant entravé l’avancement de l’adoption de ce texte. «C'est un nouveau phénomène observé notamment avec la loi-cadre relatif au système éducatif et les lois relatives à la langue amazighe», dénonce-t-il.

A rappeler que les députés du RNI ont reporté, mercredi et pour la deuxième fois, l’examen du projet de loi organique n°04.16 portant création du Conseil national des langues et de la culture marocaine. Ce texte est ainsi bloqué à la Chambre des représentants dans une deuxième lecture, après avoir été voté en pleinière par la Chambre haute.

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