Menu

Breve

Frontières maritimes : José María Aznar commente la décision marocaine

Publié
Pablo Casado (g.), actuel président du PP et José María Aznar (d.) / Ph. Europa Press
Temps de lecture: 1'

José María Aznar sort de sa retraite politique. A l’occasion d’une rencontre, conjointement animée dans une université à l'Université Fransisco de Vitoria avec l’actuel président du Parti Populaire (PP), Pablo Casado, l’ancien Premier ministre a décoché des flèches en direction du gouvernement de la coalition de gauche, dirigé par Pedro Sánchez.

Aznar a pointé l’«extrême faiblesse» de la politique étrangère de l’exécutif, une idée qu'a développée l’ancien ministre des Affaires étrangères, José Margallo, du PP également.

A dessein d’étayer son constat, Aznar a cité le projet marocain établissant sa souveraineté sur les eaux du Sahara. «C’est pour cette raison que notre voisin du sud [le Maroc] a élargi ses frontières maritimes», a-t-il estimé. Des propos immédiatement salués par Casado. «Nous avons un grave problème de souveraineté», a-t-il indiqué comme le rapporte le média ibérique El Español.

Bien qu’il se soit retiré de la politique, depuis mars 2004, Aznar continue de jouir d’une solide popularité dans les milieux de la droite classique et au sein de l’armée. Un succès qu’il le doit en grande partie à l’ordre qu’il avait donné, en juillet 2002, à une équipe militaire espagnole de mener une opération sur l'îlot Leila pour déloger des gendarmes marocains envoyés quelques jours auparavant sur le rocher.

Article modifié le 31/01/2020 à 09h52

Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com