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Grand Angle

Belgique : Après Najlae, Sanaa, mariée de force, est menacée d’expulsion

Bien que leur fréquence soit élevée, les expulsions ou menaces d’expulsion ne planent pas que sur les étrangers en France. En Belgique, une Marocaine de 26 ans du nom de Sanaa vit une histoire très particulière. Mariée de force, maltraitée par son mari, Sanaa a réussi à se séparer de son conjoint. Mais elle s’est retrouvée avec un ordre de quitter le territoire belge dans les jours à venir.
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Temps de lecture: 2'
Selon son témoignage, Sanaa a accepté sous pression familiale d’épouser un cousin belgo-marocain, qu’elle ne connaissait pas. Arrivée à Bruxelles en 2008, elle s’est installée avec son mari qui vit chez ses parents. Quelques mois plus tard, elle a découvert le caractère violent de son époux, qu’elle a décrit comme schizophrène. La jeune femme aurait même perdu son bébé à cause des coups portés par son mari. "On a été à l'hôpital, ils ont dit que j'avais fait une fausse couche. Il était avec moi, je n'ai pas osé dire que mon mari me frappait", a-t-elle dit au micro de RTL Infos. Elle ajoutera qu’elle a été forcée de porter le voile.

Sanaa a quitté son mari depuis octobre 2009 et a reçu du soutien auprès de l'association "Insoumise et dévoilée" à Verviers (province de Liège). Cette structure est dirigée par Karima, une Belge d’origine marocaine. Pour mémoire, cette dernière est l’auteure du livre autobiographique "Insoumise et dévoilée" publié le 10 mars 2008 en Belgique. Son association est aussi proche de Ni Putes Ni Soumises (NPNS), qui dispose d’un comité en Belgique.

Le 8 mars dernier, journée internationale des femmes, est aussi le jour de début d’autres ennuis pour Sanaa. Elle s’est rendue à la commune de Verviers pour des formalités administratives et elle en repartira avec un ordre de quitter le territoire. "On m'a retiré ma carte de séjour pourtant valable cinq ans et on m'a en échange remis un ordre de quitter le territoire pour le 2 avril", a-t-elle indiqué.

La Marocaine s’est séparée de son mari avant 3 ans de vie commune, donc elle n’a pas pu obtenir la nationalité belge. D’après l’article 16 du Code de la nationalité belge, "l’étranger qui contracte mariage avec un conjoint de nationalité belge (…), peut, si les époux ont résidé ensemble en Belgique pendant au moins trois ans et tant que dure la vie commune en Belgique, acquérir la nationalité belge (…)".

Consciente du risque d’expulsion, Sanaa ne veut pourtant ni revenir au Maroc, ni quitter la Belgique. Afin d’éviter sa reconduite, l’association de Karima a décidé de la défendre. Pour ce faire, une pétition a été lancée et un recours a été introduit contre le ministère de l'Intérieur. "Elle doit récupérer ses droits, sinon c'est la victime qui se fait punir", a insisté Karima.

Cette affaire rappelle étrangement celle de Najlae Lhimer, la lycéenne marocaine expulsée de France alors qu’elle allait porter plainte contre son frère supposé violent. Après une mobilisation de plusieurs associations notamment NPNS, Najlae Lhimer a obtenu son retour en France. Mais, plusieurs incohérences dans sa version ainsi que le témoignage de sa famille, sèment le doute.

Sanaa a-t-elle vraiment été mariée de force à ce cousin "inconnu" vivant en Belgique ? La proximité dans le temps et dans les faits de cette nouvelle affaire laisse perplexe. Contrairement à la France, en Belgique, les expulsions ne constituent pas un enjeu politique. Pour reprendre le dicton populaire, "quand la France s’enrhume, la Belgique éternue".
A vos souhaits !

Reportage de RTL TV




larticle de loi est CLAIRE!
Auteur : abdo447
Date : le 27 mars 2013 à 09h15
.........peut, si les époux ont résidé ensemble en Belgique pendant au moins trois ans et tant que dure la vie commune en belgique.....

En l'occurrence ici la vie commune est Arrêté DONC retour au maroc.
Grandeur et décadence,voilà l'image qui nous donne cette Karima "Ni putes,ni soumises" et "Insoumises et Dévoilées"....
Auteur : Sylvester 2012
Date : le 27 mars 2013 à 08h24
ons Verviers Actualité

Verviers: 24 mois requis contre Karima, la présidente de l'ASBL «Insoumises et dévoilées»
Belga

Le substitut du procureur du roi de Verviers, Franklin Kuty, a requis mardi devant le tribunal correctionnel une peine de 24 mois de prison à l’encontre de Karima (37 ans), la présidente de l’ASBL « Insoumises et dévoilées », une association qui vient en aide à des femmes en détresse. On lui reproche des faux, des abus de confiance par rapport à l’objet social de l’ASBL ou encore des subventions indûment perçues.


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Régions Verviers Actualité

Verviers: 24 mois requis contre Karima, la présidente de l'ASBL «Insoumises et dévoilées»
Belga

Le substitut du procureur du roi de Verviers, Franklin Kuty, a requis mardi devant le tribunal correctionnel une peine de 24 mois de prison à l’encontre de Karima (37 ans), la présidente de l’ASBL « Insoumises et dévoilées », une association qui vient en aide à des femmes en détresse. On lui reproche des faux, des abus de confiance par rapport à l’objet social de l’ASBL ou encore des subventions indûment perçues.

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Archives Sudpresse
Karima risque jusqu’à 24 mois de prison
La prévenue, qui avait défrayé la chronique judiciaire en 2008 pour son livre « Insoumises et dévoilées », nie toutes les préventions qui lui sont reprochées. À la tête de son ASBL depuis juin 2008, elle explique n’avoir reçu « qu’une partie des subsides sollicités auprès de différents ministres socialistes (les noms de Marc Tarabella, Fadila Laanan, Jean-Claude Marcourt et Eliane Tillieux sont cités, NDLR) qui étaient très contents de poser avec moi lorsque l’association faisait l’objet de reportages TV de France 2 ou TF1 », explique-t-elle à la barre.

Elle poursuit en expliquant que ses problèmes ont commencé lorsqu’elle s’est rapprochée « du mouvement d’un conseiller communal réformateur. On m’a retiré mon local, mes points APE ». Depuis, son ASBL a été dissoute sur assignation de l’ONSS qui n’avait pas été payée complètement, le tribunal du travail ayant condamné l’ASBL en 2011.

Le parquet dresse un portrait plus sombre de la prévenue décrite comme « présidente omnipotente », « manipulatrice », « refusant de travailler avec les autorités ». La gestion de l’ASBL était des plus « opaques », son ancien mari, âgé de 62 ans, ayant été engagé comme trésorier, fonction qu’il n’a jamais exercée.

Le parquet reproche aux deux intéressés d’avoir confondu leurs comptes personnels et ceux de l’ASBL. « Je ne me suis jamais offerte de villa ou de voitures de luxe », a rétorqué Karima qui avait cependant des « goûts de luxe », selon une bénévole.

La Région wallonne réclame aujourd’hui près de 90.000 euros pour les points APE octroyés à une ASBL dont les statuts sont caducs pour le parquet en raison d’un faux procès-verbal de l’assemblée générale constitutive de l’association en juin 2008.

Le parquet requiert 24 mois à l’encontre de Karima et 12 mois contre son ancien mari. La défense plaidera le 16 avril prochain.

Dernière modification le 27/03/2013 08:26
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