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France : 150 quartiers sous l’emprise de l’islam radical selon la DGSI

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Un fidèle lit le Coran à la mosquée de Brest, le 20 novembre 2015. / Ph. Fred Tanneau - AFP
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Le 5 janvier dernier, au lendemain de l’attentat de Villejuif, le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner a adressé un télégramme aux préfets pour leur demander de réunir les groupes d'évaluation départementaux (GED). La Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) a alors listé 150 quartiers en France sous l'emprise de l'islam radical, rapporte le Journal du Dimanche (JDD). Des quartiers «tenus», selon elle, par les islamistes.

Citant un document classé secret-défense, le média précise qu'il n'a pas été divulgué même aux ministres intéressés, à l'exception de l'Intérieur. Ces derniers se sont venus présenter le document oralement par un fonctionnaire assermenté, tant le sujet est sensible, précise-t-on.

Ainsi, «outre les banlieues de Paris, Lyon et Marseille, depuis longtemps touchées par le phénomène, y figurent plusieurs cités du Nord : entre autres Maubeuge, où l'Union des démocrates musulmans français (UDMF) a atteint 40% dans un bureau de vote et où "la situation est alarmante" ; l'agglomération de Denin ; ou encore Roubaix, où, "bien qu'historique, la situation prend des proportions inquiétantes", selon un préfet», poursuit-on.

Il y a également des «zones plus inattendues», comme en Haute-Savoie ou dans l'Ain, à Annemasse, Bourg-en-Bresse, Oyonnax ou Bourgoin-Jallieu. Encore plus surprenante, le JDD évoque aussi «l'apparition de microterritoires qui se salafisent dans des zones improbables», poursuit ce préfet, comme Nogent-le-Rotrou, en Eure-et-Loir.

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