Agadir : Du sursis pour Hicham Nejmi et de la prison ferme pour un employé d’hôtel

Le tribunal de première instance d’Agadir a rendu son verdict dans l’affaire de Hicham Nejmi, ancien secrétaire général du ministère de la Santé.

Numéro 2 du ministère de la Santé il y a encore quelques mois, il était impliqué dans une affaire liée à la chute accidentelle, le 23 août dernier, d’une jeune femme du deuxième étage d’un hôtel à Agadir où il avait pris ses quartiers d’été. Une implication qui lui a valu, en septembre dernier, le limogeage.

Mais alors qu’il était poursuivi pour «déclaration de fausse identité», «allégations mensongères» et «non-assistance à personne en danger», le tribunal n’aurait retenu contre lui que le dernier chef d’accusation, a rapporté hier Le 360.

Lundi, il a donc été condamné à deux mois de prison avec sursis assortis d'une amende de 2 000 dirhams. Par contumace, la femme qui avait tenté de se suicider a écopé d’un mois de prison avec sursis et d’une amende de 500 dirhams pour ivresse publique. 

Bien que la «déclaration de fausse identité» n’ait pas été retenue contre la personne clé de cette affaire, le salarié de l’hôtel, qui avait pris en charge la réservation de Hicham Nejmi, a été condamné par le tribunal à de la prison ferme. Il écope ainsi, toujours selon Le360, de deux mois de prison ferme et d'une amende de 500 dirhams.

Un deux poids, deux mesures, car en septembre 2019, l’enquête avait «montré que Hicham Nejmi aurait dissimulé des informations sur les causes exactes de cet incident qui a défrayé la chronique médiatico-judiciaire», expliquait la même source.

Hicham Nejmi était le «poulain désigné par le RNI pour remplacer au pied levé Anass Doukkali [ex-ministre de la Santé, ndlr]», lorsque la Colombe lorgnait ce département à la veille du remaniement ministériel d’octobre.