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«Le PJD peut perdre la première place aux législatives de 2021», déclare Benkirane

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Le secrétaire général du PJD, Abdelilah Benkirane. / DR
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Abdelilah Benkirane prend le contre-pied de l’optimisme partagé par l’ensemble des hauts cadres du PJD sur les chances de son parti de rééditer sa victoire des élections de 2011 et 2016. Devant une délégation de militants de la Lampe de Tanger, il a estimé que l’échec de son parti aux législatives de 2021 est «possible».

L’ancien secrétaire général a estimé, dans un discours diffusé hier soir sur les réseaux sociaux, qu’un éventuel revers serait «une opportunité aux membres du parti de réviser leurs approches et d’élire leurs nouveaux leaders».

Benkirane a également appelé les militants de son parti à ne pas se focaliser uniquement sur leurs carrières personnelles et d’oublier ainsi de défendre leurs opinions au risque même de faire l’objet d’enquêtes disciplinaires au niveau du parti. «Une procédure que je ne partage pas», a-t-il réaffirmé. Dans une précédente sortie, il les avait comparées «aux tribunaux de l’inquisition» de l’église catholique au XIIIe siècle.

Il a enchaîné en mettant en garde le PJD de subir le même sort que l’USFP, mais sans le citer nommément. «Une formation qui a dominé la scène politique et qui est aujourd’hui représentée au gouvernement par un seul ministère auquel ils ont retiré l’essentiel de ses prérogatives».

Benkirane a saisi cette séquence pour réitérer son opposition à la loi sur la «francisation de l’enseignement». «Les frères ont commis une grave erreur (…) Le PJD n’aurait pas dû apporter son soutien à cette loi. L’Etat avait la majorité suffisante pour adopter ce texte sans l’appui du PJD grâce aux députés du RNI, de l’USFP, du PAM, du MP et de l’UC», a-t-il expliqué.

Par cette sortie, Abdelilah Benkirane prépare sa participation à la prochaine session du conseil national, prévu du 11 au 13 janvier à Salé.

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