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Omar Radi : «Il est temps que l'Etat libère tous les détenus d'opinion»

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Des manifestants réclament la libération du journaliste Omar Radi, à Rabat, le 28 décembre 2019. / Ph. AFP
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Parallèlement à sa deuxième comparution devant le tribunal de première instance de Casablanca pour son tweet, le journaliste marocain Omar Radi a affirmé que «la poursuite des prisonniers d'opinion doit cesser».

Dans une déclaration à Alyaoum 24, le journaliste ayant bénéficié mardi d’une liberté provisoire a estimé que sa poursuite «a gêné l’Etat marocain».

«J'ai été surpris par l'énorme solidarité avec moi à l'intérieur et à l'extérieur du pays ; il semble que j'aie de la chance parmi le grand nombre de détenus d'opinion au Maroc», a-t-il dit, assurant penser à «tous les prisonniers d’opinion dans différentes villes marocaines». «Il est temps que l'État libère tous ces détenus», a-t-il ajouté.

En outre, le journaliste a révélé qu'il avait été dans «une cellule d'isolement pendant les six jours au cours desquels il a été arrêté».

Depuis son arrestation, jeudi 26 décembre, Omar Radi a fait l’objet d’une campagne de solidarité au Maroc comme à l’étranger.

Pour rappel, Omar Radi est poursuivi pour «outrage à magistrat» sur la base d’une série de tweets publiés sur son compte, dans lesquels il critique la décision du juge de confirmer en appel les peines prononcées en juin 2018 à l’encontre des militants du Hirak du Rif ayant comparu à Casablanca, notamment Nasser Zefzafi, et dont les peines ont varié d’un à vingt ans de réclusion.

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