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Affaire Omar Radi : Pour HRW, son procès «empeste la vengeance politique»

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Le journaliste Omar Radi a été arrêté pour «outrage à magistrat». / DR
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«Les autorités marocaines doivent libérer sans condition et abandonner les charges» contre Omar Radi. C’est ce qu’a déclaré ce samedi l’ONG international Human Rights Watch (HRW). 

«La critique des officiels est un discours protégé et personne ne devrait être condamné à une peine de prison pour avoir agi pacifiquement», a déclaré Sarah Leah Whitson, directrice pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord à HRW. Et d’évoquer un dossier «qui empeste la vengeance politique contre son journalisme critique et son activisme».

«La détention et le procès injustifiés de Radi surviennent dans une atmosphère de plus en plus suffocante pour les journalistes, dissidents et artistes marocains qui s'expriment sur les réseaux sociaux. Si vous exprimez votre mécontentement du gouvernement sur YouTube, Facebook ou Twitter, vous risquez la prison au Maroc. Pas génial pour un pays qui se présente toujours comme une "exception" dans le monde arabe.»

Sarah Leah Whitson

L’ONG rappelle qu’au cours des deux derniers mois, le Maroc a «arrêté, emprisonné ou condamné un rappeur, deux commentateurs YouTube et un étudiant qui a publié les paroles d'une chanson de rap critique sur Facebook». 

Omar Radi, 33 ans, devrait être jugé le 2 janvier 2020 pour «outrage à un magistrat». Il risque jusqu'à un an de prison s'il est reconnu coupable, conformément à l’article 263 du Code pénal.

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