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France : Des ONG de défense des migrants réclament une commission d’enquête parlementaire

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Des migrants au niveau de la frontière franco-italienne. / Ph. Piero Cruciatti – AFP
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C’est un «non-dialogue» qu’ont dénoncé, mercredi 4 décembre, cinq ONG, déplorant l’absence de communication avec le ministère français de l’Intérieur. Elles ont demandé l’ouverture d’une commission d’enquête parlementaire pour faire la lumière sur les violations des droits des migrants aux frontières, indique Le Monde.

Il s’agit particulièrement des migrants qui sont renvoyés vers l’Italie et l’Espagne alors qu’ils tentent de venir en France ou ceux qui échouent à rejoindre l’Angleterre. Des manifestations se sont déroulées à Briançon, Menton, Hendaye, Calais ou Dunkerque.

«Les frontières françaises sont des lieux d’atteintes inacceptables (…) : absence de tout dispositif sanitaire et social, destruction d’abris, obstacles à la demande d’asile, non-protection des mineurs isolés, refoulements systématiques, comportements brutaux, harcèlement des personnes solidaires…», dénoncent à l’unisson la Cimade, le Secours catholique, Médecins sans frontières, Médecins du monde et Amnesty International, dans un communiqué.

Sollicité, le ministère français de l’Intérieur a démenti plusieurs points. Il explique ainsi que «pour ce qui est des comportements brutaux, il est difficile de répondre à des allégations générales mais tout comportement peut être dénoncé et il n’y a pas d’enquête en cours à l’IGPN contre un policier de la police aux frontières pour des faits de violence». Il ajoute que le ministère est mobilisé pour «mettre fin aux campements indignes» à travers des opérations régulières de mises à l’abri.

«Les corps intermédiaires sont niés par le gouvernement. De fait, on dialogue par juges interposés, on passe notre temps à faire des procès», a estimé le président de la Cimade, Christophe Deltombe.

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