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Insécurité en Algérie : Le Canada emboîte le pas à l’Espagne

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Le mardi 3 décembre, le gouvernement canadien a lancé une alerte à ces citoyens, les invitant d'éviter de se rendre dans l’ensemble du territoire algérien. Ottawa affirme en effet qu’il y a «des menaces terroristes» et des «risques de troubles civils», liés aux élections présidentielles du 12 novembre. Sont concernées par cette recommandation les wilayas d’ «Adrar, El Oued, Ouargla, Tamanrasset, Tébessa et Tindouf».

Le Canada a également déconseillé à ses ressortissants de voyager dans les régions sahariennes en Libye, au Mali, en Tunisie, au Niger et en Mauritanie. «Il y des groupes armés opérant dans ces zones. Il y a également des menaces d’attentats terroristes, de banditisme et d’enlèvement», lit-on dans le texte.

Cette annonce corrobore l’avertissement lancé, le mercredi 27 novembre, par le gouvernement de Pedro Sanchez. Les mêmes régions à risque figurent dans les deux alertes, avec du côté  espagnol l'accent mis sur les camps de Tindouf au vu des centaines de ressortissants espagnols qui s’y rendent traditionnellement en fin d’année.

La recommandation canadienne met davantage de pression sur le pouvoir algérien dont les composantes se contredisent. Dans un premier temps, il a laissé fuité auprès du site TSA une lettre adressée à la MINURSO dans laquelle il a reconnu les menaces pesant sur les étrangers dans les camps de Tindouf et à l’Est du mur de sécurité avant de rétropédaler le lendemain.

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