Douche froide pour les parents d’élèves scolarisés dans les écoles françaises au Maroc. Les frais de scolarité pour la rentrée 2020-2021 vont subir une hausse de plus de 2 000 dirhams et, autre nouveauté qui déçoit les parents d’élèves, les tarifs ne feront plus de différences entre élèves marocains et élèves tiers (d’une autre nationalité).
Auparavant, les tarifs faisaient en effet une distinction entre les élèves français, les élèves marocains et les élèves d’une nationalité tierce
Mounya Dinar, présidente de l’association des Parents d’élèves des établissements publics français au Maroc (PEEP), déplore une «décision prise sans concertation préalable et de façon unilatérale».
«Ce sont plutôt les élèves tiers qui vont faire des économies. Ces derniers vont de plus en plus vers d’autres types de missions étrangères et sont de moins en moins nombreux à s’inscrire dans le réseau de l’enseignement français au Maroc», ajoute Mounya Dinar.
De plus, Mounya Dinar fait état d’une différence de tarifs en fonction des différents pôles. Ainsi, les tarifs appliqués dans le pôle Rabat-Kénitra sont moins élevés que ceux du pôle Casablanca-Mohammedia. «Au sein d’un même pays et d’un même réseau français, on établit une discrimination entre élèves», déplore-t-elle.