Inscrit en 1re année de bac pro hygiène et environnement, le lycéen avait été expulsé six jours après son arrestation à la suite d’un contrôle policier à la gare Montparnasse à Paris. Ses camarades du lycée Valmy, des enseignants, aidés par le Réseau éducation sans frontières (RESF), des associations ainsi que des élus de Colombes et des Hauts-de-Seine, se sont mobilisés pour exiger son retour. Les manifestants ont organisé un rassemblement le 6 février dans les rues de la ville. Ils avaient même le projet d’afficher le portrait de Mohamed Abourar sur la façade de la mairie de Colombes et de son lycée.
Deux semaines après son expulsion et face à la pression des mobilisations, le ministère de l’Immigration s’était dit "disposé à un examen bienveillant, dès lors que la demande de visa aura été déposée". Une promesse tenue, vu que Mohamed Abourar a obtenu au Maroc, un visa d'un an.
Accueil de Mohamed Abourar à son retour en France
Ibrahima Koné
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