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Maroc-Algérie : Le candidat Ali Benflis aborde avec prudence les frontières terrestres fermées

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Ali Benflis, ancien Premier ministre et candidat à l'élection présidentielle du 12 décembre en Algérie. / Ph. DR
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Ali Benflis, le candidat à l'élection présidentielle du 12 décembre en Algérie, aborde avec une certaine prudence la problématique des frontières terrestres avec le Maroc, fermées depuis 1994.

«La question doit être posée dans le cadre d’un dossier complet» entre les deux pays, a répondu l’ancien Premier ministre (26 août 2000 - 5 mai 2003) en réponse à une question d'un journaliste de la chaîne El Bilad TV.

«Il faut négocier et débattre», a affirmé le président du Parti Avant-garde des libertés (Talaie El Hourriyet), rappelant que les Algériens «ne sont ni les ennemis du Maroc, ni les adversaires du peuple marocain». «Ce sont nos frères et nos voisins mais quand il y a des dossiers délicats et des divergences, il faut ouvrir le dialogue et se rencontrer en vue de trouver des solutions.

«Il faut se rapprocher du Maroc et de la Tunisie au lieu de les soupçonner d’être des ennemis.»

Ali Benflis

Dans l'ensemble, les propos d’Ali Benflis sont conformes à la position défendue par le pouvoir en Algérie, qui conditionne toujours le retour à l’ordre qui prévalait avant août 1994 à un fort engagement du royaume dans la lutte contre la contrebande et le trafic de drogue.

L’ancien ministre de l’Intérieur, Dahou Ould Kablia l’avait clairement signifié, en mai 2013, à son homologue marocain Mohand Laenser. «J’ai soulevé ce problème avec mon homologue marocain. Je lui ai dit que si les autorités marocaines ne font pas d’effort, les choses ne vont pas avancer», avait-il précisé dans des déclarations à la presse.

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