Menu

Breve

Maroc : La Cour d’appel alourdit la peine de prison de Taoufik Bouachrine à 15 ans

Publié
Le journaliste Taoufik Bouachrine / Ph. DR.
Temps de lecture: 1'

Condamné en première instance à 12 ans de réclusion, l’ex-directeur de publication du quotidien Akhbar Alyaoum, Taoufik Boucharine, écope finalement de 15 ans de prison ferme. En effet, la Cour d’appel de Casablanca vient d’alourdir le premier verdict, vendredi en fin de soirée, dans le cadre de cette affaire de «traite d’êtres humains», «abus de pouvoir et d’autorité à des fins d’exploitation sexuelle» et «menace contre deux individus à la fois».

Les peines de ces accusations sont prévues dans les articles 448-1, 448-2, 448-3, 485, 486 et 114 du Code pénal marocain. En novembre 2018, le tribunal de première instance l’avait jugé coupable, avant que le journaliste ne décide de faire appel. Début octobre 2019, le Parquet avait requis 20 ans de réclusion.

Alyaoum24 rappelle qu’en fin d’après-midi, ce vendredi, Taoufik Bouachrine a été entendu pour la dernière fois avant la phase de délibérations des juges. Celle-ci n’a pas été précédée du commentaire du Parquet aux derniers propos du journaliste réclamant que «justice [lui] soit rendue de la même manière qu’elle l’a été à Hajar Raïssouni».

L’ex-directeur de publication d’Akhbar Alyaoum a été arrêté en février 2018, à la suite d’une perquisition dans les locaux de son journal, où une cinquantaine de CD ainsi que des caméras ont été découverts dans son bureau. Dans le temps, les enquêteurs avaient estimé que ce matériel servait à Taoufik Bouachrine pour documenter les sévices sexuels reprochés, sur la base de témoignages recueillis auprès de collaboratrices ou d’anciennes journalistes du groupe de presse.

Soyez le premier à donner votre avis...
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com