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Grand Angle

Doing Business 2020 : Le Maroc continue sa lancée, grimpant de 7 places

La Banque mondiale a publié ce jeudi l’édition 2020 de son «Doing Business». Un rapport annuel qui évalue les réglementations qui renforcent ou limitent l’activité des entreprises, et dans lequel le Maroc passe de la 60e à la 53e place, s’approchant davantage du top 50.

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Photo d'illustration. / Ph. DR
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Dans le rapport annuel Doing Business 2020 de la Banque mondiale, le Maroc poursuit sa montée. De la 60e place sur les 190 pays évalués dans ce classement l’année dernière, le Maroc fait un bond de 7 places pour se positionner au 53e rang. Le royaume améliore aussi son score, passant de 71,02 points en 2019 à 73,4 en 2020, sachant que 100 correspond à la meilleure performance. Il est désormais logé entre la Hongrie et la République de Chypre.

La Banque mondiale s’appuie sur dix indicateurs pour évaluer les possibilités et les limites au développement du tissu entrepreneurial. Ainsi, en matière de création d’entreprise, qui comprend la quantité de procédures administratives à effectuer, le délai et le coût de création, le Maroc se situe à la 43e place, avec un score de 93 points. En termes d’obtention d’un permis de construire, il se classe également parmi les meilleurs pays, à la 16e place avec un score de 83,2. Dans l’indicateur relatif au paiement de taxes et impôts, il recueille la 24e place (87,2 points).

En revanche et comme l’année dernière, le Maroc recueille son plus mauvais classement dans l’obtention d’un prêt. Il est ainsi classé à la 119e place avec un score de 45 points, soit une régression de sept places. Le royaume reste aussi à la traîne pour le règlement de l’insolvabilité, où il se classe 73e (52,9 points). Ce critère étudie les faiblesses de la loi existante régissant l’insolvabilité, ainsi que les principaux goulots d’étranglement procéduraux et administratifs dans le processus d’insolvabilité.

Le Maroc, champion du Maghreb et troisième en Afrique et dans la région MENA

De plus, le Maroc est désormais 58e en termes de commerce transfrontalier (85,6 points), qui répertorie les délais et les coûts liés à la logistique des exportations et importations de marchandises. Il est aussi 60e en matière d’exécution des contrats (63,7 points) et 37e concernant la protection des investisseurs minoritaires, notamment contre les abus de biens sociaux des administrateurs ainsi que les droits des actionnaires (70 points). Le royaume récolte la 34e place dans le raccordement à l’électricité (87,3 points). Cet indicateur enregistre toutes les procédures, les délais et le coût nécessaires pour qu’un entrepôt nouvellement construit obtienne un raccordement permanent à l’électricité.

Enfin, sur le front du transfert de propriété, qui concerne les étapes, les délais et les coûts impliqués dans cette opération, le Maroc est 81e (65,8 points).

Avec sa 53e place mondiale, le Maroc maintient sa position de champion au Maghreb, devant la Tunisie (78e), qui gagne cette année deux places par rapport à l’édition précédente, la Mauritanie (152e), l'Algérie (157e) qui stagne et la Libye (186e). 

Le Maroc est aussi troisième en Afrique, derrière l’Île Maurice (13e mondial) et le Rwanda (38e), et troisième dans la région MENA, derrière les Emirats arabes unis (16e mondial) et Bahreïn (43e).

Dans le monde, le rapport reste dominé par la Nouvelle-Zélande, qui arrive en tête du classement avec un score de 86,8 points, suivie de Singapour (86,2), Hong Kong (85,3), le Danemark (85,3) et la Corée du Sud (84 points). Le bas du classement est occupé par la Libye (186e et 32,7 points), le Yémen, le Venezuela, l’Érythrée et la Somalie (190e et 20 points).

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