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Pays-Bas : La cheffe de police Fatima Aboulouafa accuse un ministre de «diffamation»

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La cheffe de police néerlandaise d'origine marocaine, Fatima Aboulouafa. / Ph. Roger Cremers - NRC
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Nouveau rebondissement dans l’affaire de Fatima Aboulouafa, la cheffe de la police à Leiden, contrainte de prendre des congés pour avoir dénoncé le «racisme», l’«abus de pouvoir» et les «intimidations» au sein de l'organisation de la police aux Pays-Bas.

Lundi, elle a accusé le ministre de la Justice et sécurité, Ferdinand Grapperhaus, rapporte le média néerlandais NRC qui cite le conseiller juridique de la Néerlandaise d’origine marocaine, Karim Aachboun. 

Selon Fatima Aboulouafa, le ministre serait coupable de diffamation et de calomnie, car «il a laissé entendre qu'elle avait été licenciée pour une raison autre que ses critiques à l'encontre de l'organisation de la police», rapporte le média.

L’ancienne cheffe d’équipe de la police de Leiden avait dénoncé publiquement et à plusieurs reprises le racisme, les abus de pouvoir et les intimidations au sein de la police. Le mois dernier, le commandement de la police nationale l'a contrainte de prendre des congés car «ces critiques avaient entraîné des tensions internes».

Mais la semaine dernière, il s’est avéré que la policière n'était plus autorisée à retourner dans l'unité de La Haye, qui comprend Leiden. «Une douzaine de collègues cadres auraient peu confiance en elle, comme l’a souligné Grapperhaus dans une lettre à la Chambre des députés. Il a expliqué que ce manque de confiance est indépendant des critiques qu'elle a formulées sans en expliquer la cause», précise-t-on.

Parallèlement, le média NOS a précisé hier qu'Ahmed Marcouch, le maire d'Arnhem «devrait aider Fatima Aboulouafa à trouver un nouveau poste».

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