Le tribunal de première instance à Oujda a reporté au mardi au 8 octobre l’examen du procès intenté par des membres du PJD contre Saad-Eddine El Othmani. La cour a ainsi répondu favorablement à une demande de la défense du secrétaire général de la Lampe.
Cette affaire remonte à juillet dernier suite à la décision du secrétariat général de dissoudre le parti à Oujda et d’exclure certains conseillers communaux à la mairie ayant conclu une alliance avec le PAM lors du vote des nouveaux présidents des commissions au sein de la collectivité locale.
Et pourtant, à l’occasion de sa visite le 6 juillet dans la capitale de l’Oriental, El Othmani avait mis en garde contre un tel rapprochement. Une fronde qui explique les sanctions décrétées par le secrétariat général.
Ce procès risque d’entamer davantage l’image du PJD dans la région où les islamistes ont perdu beaucoup de plumes dans des conflits internes qui remontent aux années Benkirane.
De profondes divergences qui se sont traduites par l’échec de la liste de la Lampe à une élection partielle, organisée le 2 novembre 2017, pour pourvoir deux sièges à la Chambre des représentants remportés par le PAM et l’Istiqlal. A l’occasion de ce scrutin, et selon des chiffres officiels, le PJD a perdu 16.000 voix par rapport aux législatives du 7 octobre, passant de 22.000 à 5.975 voix.