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Sahara occidental : Le Polisario débouté pour la troisième fois au Liban

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Une capture d'écran tirée du documentaire «3 Stolen Cameras». / Ph. DR
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Le Front Polisario est remonté contre le Liban. En effet, le mouvement séparatiste a essuyé la semaine dernière un revers de la part du jury du Festival du film indépendant.

A en croire la page pro-Polisario «Equipe Media», c’est pour la troisième fois consécutive que le jury de ce festival refuse de programmer une projection du documentaire «3 Stolen Cameras».

«Jeudi, le Comité des films au Liban a recommandé d'interdire la diffusion du documentaire sans révéler les véritables raisons de cette interdiction», dénonce la plateforme pro-Polisario faisant allusion à la théorie du complot brandie fréquemment par le mouvement de Brahim Ghali pour tirer sur le Maroc. «C'est la deuxième fois que des acteurs influents au Liban interviennent en faveur du Maroc et de ses alliés pour empêcher le film, qui expose le comportement et les méthodes de l'occupation marocaine pour faire taire le peuple sahraoui dans les territoires occupés», peste la plateforme.

Gauthier Charbel, directeur du festival, a proposé «d'organiser un atelier et une réunion sur le film, bien que celui-ci ait été officiellement interdit». Mais cette option ne semble pas plaire aux partisans de Brahim Ghali.

L’autre raison de la mobilisation d’«Equipe Media» pour ce documentaire réside dans le fait qu’il implique directement ses propres membres.

Ce même documentaire a failli créer une crise diplomatique entre le Maroc et l’Irak lorsqu’un festival de ce pays du Moyen Orient avait accordé, en octobre 2018, son prix du «meilleur film documentaire» à «3 Stolen Cameras». Un décision qui avait irrité l’ambassade irakienne à Rabat et la diplomatie marocaine.

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