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Histoire : Quand le Maroc rencontrait le Polisario pour négocier sur le Sahara

De 1981 à 1989, alors qu’il affirmait son refus de négocier directement avec le Front Polisario, le royaume enverra ses émissaires pour rencontrer ceux du mouvement séparatiste à plusieurs reprises. Ces rencontres, dont une présidée par Hassan II, essuieront toutefois un échec cuisant.

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Hassan II et son ministre de l'Intérieur, Driss Basri. / Ph. DR
Temps de lecture: 4'

Alors qu’il était en train de construire son mur des Sables au Sahara pour mettre un terme aux agressions répétées des éléments du Front Polisario, le Maroc et les séparatistes s’étaient réunis à plusieurs reprises avant que l’ONU ne parvienne à la mise en place d’un cessez-le-feu entre les deux parties en 1991.

Pourtant, avant 1989, le royaume refusera d’«entamer officiellement des négociations directes avec le Polisario, avançant l'argument selon lequel le Maroc, en tant qu'État, ne pouvait négocier qu'avec un autre État». L’une des rencontres se déroulera à Marrakech, en présence du roi Hassan II.

Les rencontres des années 80 et la médiation saoudienne

Ainsi, c’est vers le début des années 80 que le Maroc et le Front Polisario se rencontrent à Ryad, en pleine guerre du Sahara. Selon le livre «Sahara Occidental : la marche vers l'indépendance», cette rencontre s'est déroulée «sous l’égide du roi Fahd d’Arabie saoudite».

Ce n'est pas la première fois que l’Arabie saoudite tente de joueur le médiateur entre le Maroc et l’Algérie concernant ce conflit régional. En effet, selon un article intitulé «Le conflit du Sahara occidental dans les relations inter-arabes» d’Olivier Vergniot, la monarchie wahhabite a «régulièrement» tenter de «jouer les médiateurs» dans ce conflit, «comme en novembre 1976 ou en septembre 1977».

C’est même grâce au roi Fahd Abdelaziz Al Saoud que le Maroc et l’Algérie se rencontrent une première fois, le 26 février 1983, puis une deuxième, le 4 mai 1987. Cette rencontre se déroule la frontière maroco-algérienne en présence du roi Fahd d'Arabie Saoudite, du roi Hassan II et du président algérien Chadli Bendjedid.

Hassan II, le roi Fahd d'Arabie Saoudite et le président algérien Bendjedid Chadli. / Ph. Driss BenyatouilleHassan II, le roi Fahd d'Arabie Saoudite et le président algérien Chadli Bendjedid. / Ph. Driss Benyatouille

Mais déjà en 1982, des représentants du Maroc et du Front Polisario se rencontrent à Lisbonne, au Portugal, pour des discussions informelles. Dans une interview accordée à la chaîne Al Jazeera en 2004, Bachir Mustapha Sayed, frère du fondateur du mouvement séparatiste et actuel «ministre des territoires occupés» du Front Polisario, avait affirmé avoir rencontré Driss Basri, l’homme fort de Hassan II et ministre de l’Intérieur.

«Je lui avais dit que le fait de le contacter ne reposait sur aucune information ou analyse, mais que mon cœur me disait que ma rencontre avec Hassan II serait le facteur qui modifierait tous les paramètres et nous dirigerait vers une approche totalement nouvelle», avait-il confié à Al Jazeera. Driss Basri tentera alors d’en savoir plus mais, face à la rigidité de son interlocuteur, aurait fini par affirmer qu’il informerait le roi du Maroc.

Un an plus tard, une autre rencontre réunira Marocains et Sahraouis pro-Polisario, cette fois-ci à Alger. Bachir Mustapha Sayed racontait comment, au lendemain de la rencontre de Hassan II et Chadli Benjedid du 26 février 1983, les autorités algériennes ont informé le Front Polisario de la «volonté de l’Arabie saoudite d’organiser une rencontre entre Marocains et Sahraouis». «Nous avons eu peur car l’Arabie saoudite tentait de trouver une solution bilatérale entre l’Algérie et le Maroc au détriment du peuple sahraoui», expliquait le frère du fondateur du Polisario.

El Ouali Mustapha Sayed, fondateur du Polisario. / Ph. DREl Ouali Mustapha Sayed, fondateur du Polisario. / Ph. DR

A Alger, le Maroc était représenté par son chef de la diplomatie, M’hamed Boucetta, son ministre de l’Intérieur, Driss Basri ainsi que par Ahmed Réda Guédira, conseiller du roi Hassan II. Une rencontre qui se conclura sans résultat concret quant au conflit territorial.

De la rencontre de 1989 à l’accord de cessez-le-feu

Les rencontres entre Marocains et séparatistes se poursuivront. Dans «Sahara occidental : les enjeux d'un conflit régional», Khadija Mohsen-Finan évoque une rencontre à Lisbonne en 1985. Des «entretiens» n’ayant «jamais [été] considérés comme des négociations», qualifiés «délibérément» par le Maroc de «discussions» ou «d'audiences», précise-t-elle.

C’est en janvier 1989, à Marrakech, que le roi Hassan II recevra, quatre ans plus tard, une délégation du mouvement séparatiste. Selon Universalis, les deux parties s’entretiennent «à propos du référendum d'autodétermination, prévu pour cette année dans l'ancien Sahara espagnol sous l'égide de l’ONU».

La rencontre sera suivie par «un communiqué du Polisario» rendant hommage à la «position constructive et courageuse» du roi du Maroc au cours de ces conversations. Mais le 20 août, le souverain change de tactiques en exprimant explicitement, lors de son discours, «sa volonté de rallier les "frères égarés"» du Polisario.

Hassan II et Bendjedid Chadli. / Ph. DRHassan II et Bendjedid Chadli. / Ph. DR

Un an plus tard, le 17 janvier 1990, il reçoit à Marrakech «dix anciens membres du Front Polisario qu’il nomme membres du Conseil consultatif royal pour les affaires sahariennes», dont Omar Hadrami nommé gouverneur au ministère de l’Intérieur et Bachir El Ouali nommé conseiller au ministère des affaires étrangères.

Car, selon Khadija Mohsen-Finan, la rencontre de Marrakech (février 1989) entre le roi et une délégation du Polisario a montré à quel point les «"exigences" du Polisario, comme ses menaces de reprendre le combat, étaient "vides de sens"». De plus, du côté du Polisario, «la rencontre de Marrakech, tant sollicitée, ne fut pas l'acte de reconnaissance du Front Polisario par son adversaire», comme l'espéraient les amis de l’ancien secrétaire général du Front, Mohamed Ould Abdelaziz.

Un an plus tard, les deux parties signeront l’accord du cessez-le-feu sous l’égide de l’ONU. Bien qu’elles se croisent à Genève, en 1996, sous l’égide de l’ONU, ce n’est qu’en juin 2007 que le Maroc et le Polisario s’attablent officiellement à Manhasset, dans la banlieue de New York, pour des négociations directes conformément aux résolutions du conseil de sécurité des Nations unies.

AL MASSIRA
Date : le 05 août 2024 à 11h29
La propagande DRSienne est sans intérêt. Par contre en cette période des jeux olympiques, ta médaille d'or du copié-collé devient une évidence.
Citation
Eamses à écrit:
Il faut arreter la fuite en avant. Les frontières des États africains reconnues par l'ONU sont principalement celles héritées de la colonisation . Le respect de ces frontières vise à éviter les conflits et à maintenir la stabilité sur le continent. L'ONU, en coopération avec l'UA, continue de jouer un rôle crucial dans la médiation des différends frontaliers et la promotion de la paix et de la sécurité en Afrique. Principes et Reconnaissances des Frontières en Afrique par l'ONU 1. Uti Possidetis Juris: o Principe de Base : Les frontières des États africains doivent rester telles qu'elles étaient au moment de leur indépendance. o Objectif : Éviter les conflits frontaliers et maintenir la stabilité en Afrique. 2. Résolutions de l'ONU: o Résolution 1514 (XV) de l'Assemblée Générale de l'ONU (1960) : Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux. o Résolution 2625 (XXV) de l'Assemblée Générale de l'ONU (1970) : Déclaration relative aux principes du droit international touchant les relations amicales et la coopération entre les États. 3. Conflits et Médiations: o ONU et UA : L'ONU, souvent en collaboration avec l'UA, joue un rôle de médiation dans les conflits frontaliers pour maintenir la paix et la sécurité. o Cas d'Arbitrage : Les différends frontaliers sont parfois soumis à des arbitrages internationaux, comme la Cour Internationale de Justice (CIJ). Exemples de Frontières et de Conflits Reconnus 1. Frontière Algérie-Maroc: o Conflits Historiques : Différents litiges notamment à propos de la région de ouajda, Figuig, Oued Melouiya ... o Reconnaissance : Les frontières actuelles sont basées sur des accords coloniaux et arbitrages post-coloniaux. 2. Sahara Occidental: o Situation : Territoire contesté entre le Maroc et le Front Polisario. o Position de l'ONU : Appel à un référendum d'autodétermination, reconnu comme territoire non autonome. 3. Frontière entre l'Éthiopie et l'Érythrée: o Conflit : Guerre frontalière en 1998-2000. o Résolution : Accord d'Alger et décision de la Commission des Frontières de l'Éthiopie et de l'Érythrée (CBEÉ). 4. Nigeria-Cameroun: o Conflit : Litige sur la péninsule de Bakassi. o Arbitrage : Décision de la CIJ en 2002, respectée par les deux pays.
Eamses
Date : le 05 août 2024 à 11h16
Il faut arreter la fuite en avant. Les frontières des États africains reconnues par l'ONU sont principalement celles héritées de la colonisation . Le respect de ces frontières vise à éviter les conflits et à maintenir la stabilité sur le continent. L'ONU, en coopération avec l'UA, continue de jouer un rôle crucial dans la médiation des différends frontaliers et la promotion de la paix et de la sécurité en Afrique. Principes et Reconnaissances des Frontières en Afrique par l'ONU 1. Uti Possidetis Juris: o Principe de Base : Les frontières des États africains doivent rester telles qu'elles étaient au moment de leur indépendance. o Objectif : Éviter les conflits frontaliers et maintenir la stabilité en Afrique. 2. Résolutions de l'ONU: o Résolution 1514 (XV) de l'Assemblée Générale de l'ONU (1960) : Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux. o Résolution 2625 (XXV) de l'Assemblée Générale de l'ONU (1970) : Déclaration relative aux principes du droit international touchant les relations amicales et la coopération entre les États. 3. Conflits et Médiations: o ONU et UA : L'ONU, souvent en collaboration avec l'UA, joue un rôle de médiation dans les conflits frontaliers pour maintenir la paix et la sécurité. o Cas d'Arbitrage : Les différends frontaliers sont parfois soumis à des arbitrages internationaux, comme la Cour Internationale de Justice (CIJ). Exemples de Frontières et de Conflits Reconnus 1. Frontière Algérie-Maroc: o Conflits Historiques : Différents litiges notamment à propos de la région de ouajda, Figuig, Oued Melouiya ... o Reconnaissance : Les frontières actuelles sont basées sur des accords coloniaux et arbitrages post-coloniaux. 2. Sahara Occidental: o Situation : Territoire contesté entre le Maroc et le Front Polisario. o Position de l'ONU : Appel à un référendum d'autodétermination, reconnu comme territoire non autonome. 3. Frontière entre l'Éthiopie et l'Érythrée: o Conflit : Guerre frontalière en 1998-2000. o Résolution : Accord d'Alger et décision de la Commission des Frontières de l'Éthiopie et de l'Érythrée (CBEÉ). 4. Nigeria-Cameroun: o Conflit : Litige sur la péninsule de Bakassi. o Arbitrage : Décision de la CIJ en 2002, respectée par les deux pays.
Citation
"AL MASSIRA" à écrit:
Sans aucun intérêt j'ai regardé de loin et j'ai vu que tu me parles des résolutions d'il y a 36 ans. Tu peux vivre dans le passé. On s'en fout car vous avez perdu. Quant l'arbitre a sifflé la fin du match, tu peux aboyer ou te lamenter, tu as déjà perdu.
AL MASSIRA
Date : le 04 août 2024 à 23h55
Sans aucun intérêt j'ai regardé de loin et j'ai vu que tu me parles des résolutions d'il y a 36 ans. Tu peux vivre dans le passé. On s'en fout car vous avez perdu. Quant l'arbitre a sifflé la fin du match, tu peux aboyer ou te lamenter, tu as déjà perdu.
Citation
Eamses à écrit:
Je vais te dire; que tu veille l’entendre ou pas n’est pas important, pacque c’est la vérité. L’annexion du Sahara occidental est le plus grand holdup du 20 ieme siècle. Le Sahara Occidental n’a jamais appartenu ni au Maroc, ni au Mauritaniens. Voici les deux questions posées au CIJ : Première question : « Le Sahara Occidental (Río de Oro et Saguia el Hamra) était-il, au moment de la colonisation par l'Espagne, un territoire sans maître (terra nullius) ? » La CIJ a conclu que le Sahara Occidental n'était pas un territoire sans maître au moment de la colonisation par l'Espagne. Deuxième question : « Quels étaient les liens juridiques de ce territoire avec le Royaume du Maroc et l’ensemble mauritanien ? » - La CIJ a constaté que, bien que le Sahara Occidental ait entretenu des liens historiques et des allégeances de caractère tribal avec le Maroc et la Mauritanie, ces liens n'étaient pas de nature à modifier l'application de la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée générale de l'ONU concernant l'octroi de l'indépendance aux territoires et aux peuples coloniaux. En conséquence, la Cour a affirmé le droit à l'autodétermination du peuple du Sahara Occidental. La « Root Cause » de la situation actuelle est l’Espagne; L’Espagne a trahi les Sahraoui. L’Espagne avait bien promis aux sahraouis un referendum d’autodétermination avant de partir du Sahara Occidental, ce qu’elle n’a malheureusement pas respecté. L’Espagne a choisi de partager le Sahara occidental entre le Maroc et la Mauritanie, qui est une injustice faite au peuple Sahraoui. La marche verte s’est faite avec les drapeaux Américains et Saoudiens, même l’Espagne n’avait pas été informé, les groupes sont arrivé à la frontière avec de femmes et enfants, bien sûr que les espagnoles ne pouvaient tirer sur des femmes et des enfants désarmés. Les USA ont soutenu le Maroc parce qu’ils croyaient que la Russie avait quelque chose dans l’affaire. Ils se sont trompé bien sûr. H2 a bien réussi son coup de roublard, éloigner les militaires de la politique du palais surtout durant cette période trouble avec deux attentats ratés, et aussi échapper en revendications des étudiants et de travailleurs. Les Sahraouis étaient tenus en tenailles entre les forces Marocaines et les forces Mauritaniennes, ils n’avaient d’échappatoire que la fuite vers l’Algérie. L’Algérie les accueilli pour des raisons humanitaires, comme elle l’a fait pour le Mozambique, l’Angola, la Guinée Bissau, le Cap vert, l’A NC … En 1079 Le Sahara Occidental a vaincu la Mauritanie, la Mauritanie avait laissé les terres au Sahraoui, et le Sahara occidental lui restait le Maroc et était très proche d de l’indépendance. Les combattants Saharouis ont commencé à maitriser complétement le terrain de la bataille. Cependant les USA ont gobé l’histoire que le Polisarion était aux mains des Algériens qui étaient aux mains de Russes, c’était la guerre froide et chacun avançait ses pions. Cette histoire est évidement ridicule mais, le Maroc l’a fait gobé aux américains. Un mur de sable a été construit par le Maroc 1985 avec l’aide technique des USA conforment aux conseils de leurs tuteurs éternels. Un mur de 3700 Kms ; composé de plusieurs lignes défensives, faites de sable, de rochers, et fortifiées avec des champs de mines, des radars et des postes de surveillance. C’était une arme qui a bien aidé les marocains à consolider leurs positions. Le mur a changé le visage de la guerre au début, même si les Sahraoui ont appris ultérieurement non seulement à le percer mais à l’utiliser contre l’armée marocaine. Le mur était vulnérable sur toute sa longueur. La bataille politique commence, 1987 le Sahara occidental est reconnu par plus de 70 pays. L’OUA accorde le statut de membre permanent à la RASD. Finalement en Aout 1988, les 2 parties acceptent un nouveau plan de paix proposé par le nouveau secrétaire général des Nations Unis. 1. Résolution 621 (1988) : o Adoption : 20 septembre 1988 o Objectif : La résolution 621 a mandaté le Secrétaire général de nommer un représentant spécial pour le Sahara Occidental et de continuer les efforts pour la mise en œuvre d'un plan de règlement. Cette résolution faisait suite aux initiatives prises en 1988 pour rapprocher les parties en conflit. o Lien : UNSC Resolution 621 2. Contexte des négociations de 1988 : o Accord de Paix : En août 1988, un ensemble de propositions de paix élaborées par l'Organisation de l'Unité Africaine (OUA) et les Nations Unies a été accepté en principe par le Maroc et le Front Polisario. Ces propositions comprenaient un cessez-le-feu et la tenue d'un référendum d'autodétermination pour le peuple sahraoui.
Eamses
Date : le 04 août 2024 à 23h09
Je vais te dire; que tu veille l’entendre ou pas n’est pas important, pacque c’est la vérité. L’annexion du Sahara occidental est le plus grand holdup du 20 ieme siècle. Le Sahara Occidental n’a jamais appartenu ni au Maroc, ni au Mauritaniens. Voici les deux questions posées au CIJ : Première question : « Le Sahara Occidental (Río de Oro et Saguia el Hamra) était-il, au moment de la colonisation par l'Espagne, un territoire sans maître (terra nullius) ? » La CIJ a conclu que le Sahara Occidental n'était pas un territoire sans maître au moment de la colonisation par l'Espagne. Deuxième question : « Quels étaient les liens juridiques de ce territoire avec le Royaume du Maroc et l’ensemble mauritanien ? » - La CIJ a constaté que, bien que le Sahara Occidental ait entretenu des liens historiques et des allégeances de caractère tribal avec le Maroc et la Mauritanie, ces liens n'étaient pas de nature à modifier l'application de la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée générale de l'ONU concernant l'octroi de l'indépendance aux territoires et aux peuples coloniaux. En conséquence, la Cour a affirmé le droit à l'autodétermination du peuple du Sahara Occidental. La « Root Cause » de la situation actuelle est l’Espagne; L’Espagne a trahi les Sahraoui. L’Espagne avait bien promis aux sahraouis un referendum d’autodétermination avant de partir du Sahara Occidental, ce qu’elle n’a malheureusement pas respecté. L’Espagne a choisi de partager le Sahara occidental entre le Maroc et la Mauritanie, qui est une injustice faite au peuple Sahraoui. La marche verte s’est faite avec les drapeaux Américains et Saoudiens, même l’Espagne n’avait pas été informée, les groupes sont arrivés à la frontière avec des femmes et des enfants, bien sûr que les espagnoles ne pouvaient pas tirer sur des femmes et des enfants désarmés. Les USA ont soutenu le Maroc parce qu’ils croyaient que la Russie avait quelque chose dans l’affaire. Ils se sont trompés bien sûr. H2 a bien réussi son coup de roublard, éloigner les militaires de la politique du palais surtout durant cette période trouble avec deux attentats ratés, et aussi échapper en revendications locales des étudiants et de travailleurs. Les Sahraouis étaient tenus en tenailles entre les forces Marocaines et les forces Mauritaniennes, ils n’avaient d’échappatoire que la fuite vers l’Algérie. L’Algérie les accueilli pour des raisons humanitaires, comme elle l’a fait pour le Mozambique, l’Angola, la Guinée Bissau, le Cap vert, l’A NC … En 1079, Le Sahara Occidental a vaincu la Mauritanie, la Mauritanie avait laissé les terres qu'elle occupé aux Sahraouis. Il restait au Sahara occidental le Maroc, Le Sahara occidental et était très proche de l’indépendance. Les combattants Saharouis ont commencé à maitriser complétement le terrain de la bataille. Cependant les USA ont gobé l’histoire que le Polisario était aux mains des Algériens, qui étaient aux mains de Russes, c’était la guerre froide et chacun avançait ses pions. Cette histoire est évidement ridicule mais, le Maroc l’a fait gobé aux américains. Un mur de sable a été construit par le Maroc 1985 avec l’aide technique des USA conforment aux conseils de leurs tuteurs éternels. Un mur de 2720 Kms ; composé de plusieurs lignes défensives, faites de sable, de rochers, et fortifiées avec des champs de mines, des radars et des postes de surveillance. C’était une arme qui a bien aidé les marocains à consolider leurs positions. Le mur a changé le visage de la guerre au début, même si les Sahraoui ont appris ultérieurement non seulement à le percer mais à l’utiliser contre l’armée marocaine. Le mur était vulnérable sur toute sa longueur. La bataille politique commence, en 1987 le Sahara occidental est reconnu par plus de 70 pays. L’OUA accorde le statut de membre permanent à la RASD. Finalement en Aout 1988, les 2 parties acceptent un nouveau plan de paix proposé par le nouveau secrétaire général des Nations Unis. 1. Résolution 621 (1988) : o Adoption : 20 septembre 1988 o Objectif : La résolution 621 a mandaté le Secrétaire général de nommer un représentant spécial pour le Sahara Occidental et de continuer les efforts pour la mise en œuvre d'un plan de règlement. Cette résolution faisait suite aux initiatives prises en 1988 pour rapprocher les parties en conflit. o Lien : UNSC Resolution 621 2. Contexte des négociations de 1988 : o Accord de Paix : En août 1988, un ensemble de propositions de paix élaborées par l'Organisation de l'Unité Africaine (OUA) et les Nations Unies a été accepté en principe par le Maroc et le Front Polisario. Ces propositions comprenaient un cessez-le-feu et la tenue d'un référendum d'autodétermination pour le peuple sahraoui. Toutes les tergiversations de Trump et Macro en fin de règne ne sont que du Blabla pour la consommation interne au Maro
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"AL MASSIRA" à écrit:
Je vais te dire, tu ne connais rien à ce qui se passe au CS et le contenu des résolutions. Tu répètes bêtement ce que te filent des supérieurs du DRS. Pitié, arrête de m'envoyer tes copiés collés, je ne les supporte plus. De toute façon tu peux faire ce que tu veux, et raconter ce que tu veux. Vous avez perdu vos milliards et vos objectifs. Ce n'est pas la peine de venir parasiter ce site. Votre république pour votre peuple imaginaires n'aura jamais lieu.
AL MASSIRA
Date : le 04 août 2024 à 10h57
Je vais te dire, tu ne connais rien à ce qui se passe au CS et le contenu des résolutions. Tu répètes bêtement ce que te filent des supérieurs du DRS. Pitié, arrête de m'envoyer tes copiés collés, je ne les supporte plus. De toute façon tu peux faire ce que tu veux, et raconter ce que tu veux. Vous avez perdu vos milliards et vos objectifs. Ce n'est pas la peine de venir parasiter ce site. Votre république pour votre peuple imaginaires n'aura jamais lieu.
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Eamses à écrit:
Le Maroc a saboté toutes les propositions de paix des Nations Unis. En 1991, l'ONU a négocié un cessez-le-feu entre le Maroc et le Front Polisario, Ce plan de règlement prévoyait : 1. Un Cessez-le-Feu : Entré en vigueur en septembre 1991, sous la supervision de la Mission des Nations Unies pour l'Organisation d'un Référendum au Sahara Occidental (MINURSO). 2. Organisation d’un Référendum : Le référendum devait permettre aux habitants du Sahara Occidental de choisir entre l'indépendance et l'intégration au Maroc. Plan de Baker (2003) : Ce plan était une tentative de compromis : 1. Large Autonomie suivie d'un Référendum : Il proposait une période d'autonomie pour le Sahara Occidental sous souveraineté marocaine, suivie d'un référendum après cinq ans pour déterminer le statut final (indépendance, autonomie ou intégration au Maroc). 2. Rejet par les Parties : Le plan a été rejeté par les deux parties, le Front Polisario acceptant initialement puis rejetant le compromis, et le Maroc refusant l'idée d'un référendum incluant l'option de l'indépendance.
Eamses
Date : le 04 août 2024 à 09h55
Le Maroc a saboté toutes les propositions de paix des Nations Unis. En 1991, l'ONU a négocié un cessez-le-feu entre le Maroc et le Front Polisario, Ce plan de règlement prévoyait : 1. Un Cessez-le-Feu : Entré en vigueur en septembre 1991, sous la supervision de la Mission des Nations Unies pour l'Organisation d'un Référendum au Sahara Occidental (MINURSO). 2. Organisation d’un Référendum : Le référendum devait permettre aux habitants du Sahara Occidental de choisir entre l'indépendance et l'intégration au Maroc. Plan de Baker (2003) : Ce plan était une tentative de compromis : 1. Large Autonomie suivie d'un Référendum : Il proposait une période d'autonomie pour le Sahara Occidental sous souveraineté marocaine, suivie d'un référendum après cinq ans pour déterminer le statut final (indépendance, autonomie ou intégration au Maroc). 2. Rejet par les Parties : Le plan a été rejeté par les deux parties, le Front Polisario acceptant initialement puis rejetant le compromis, et le Maroc refusant l'idée d'un référendum incluant l'option de l'indépendance.
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"AL MASSIRA" à écrit:
Chadli est le dirigeant algérien qui était une véritable chance pour l’Algérie. Il était un des artisans de l’expérience démocratique exemplaire en Algérie et puis il a engagé les discussions et les relations avec le Maroc au sujet du Sahara. La junte et surtout la France ont vu une double catastrophe. La première est l’arrivée des islamistes au pouvoir, choix large du peuple algérien. La deuxième est la perspective de la fin du conflit du Sahara. Les deux perspectives n’arrangeaient ni la junte ni la France qui profitait de la situation. Les tendances de type Chadli on été simplement supprimées. C’est la situation actuelle qui vient de se terminer avec l’abdication de la France face au Maroc.
AL MASSIRA
Date : le 03 août 2024 à 12h30
Chadli est le dirigeant algérien qui était une véritable chance pour l’Algérie. Il était un des artisans de l’expérience démocratique exemplaire en Algérie et puis il a engagé les discussions et les relations avec le Maroc au sujet du Sahara. La junte et surtout la France ont vu une double catastrophe. La première est l’arrivée des islamistes au pouvoir, choix large du peuple algérien. La deuxième est la perspective de la fin du conflit du Sahara. Les deux perspectives n’arrangeaient ni la junte ni la France qui profitait de la situation. Les tendances de type Chadli on été simplement supprimées. C’est la situation actuelle qui vient de se terminer avec l’abdication de la France face au Maroc.
Rio de oro
Date : le 03 août 2022 à 16h44
Berberyo, je n'ai jamais pu admettre cette "option" de "autonomie" de nos provinces, de notre territoire. Cela relève d une oops historique de nos décideurs. Sinon comment est ce qu il est normale d adopter cette Erreur d option d avancer cette "autonomie* pour une terre Qui t appartient. Cela peut pousser à la réticence de + eures. Voire pousser au doute.
Berberi
Date : le 03 août 2022 à 13h34
Le royaume du Maroc ne refuse jamais le dialogue, la discussion ou les négociations (diplomatie active, sereine et planifiée) Cependant la base a toujours été et sera toujours le plan d'autonomie relative sous souveraineté absolue du royaume. Et c'est déjà beaucoup, peut-être trop... Le polisario et les dirigeants algériens n'ont que 2 options : le plan d'autonomie ou le statut actuel (provinces non autonomes) La seconde me va très bien suite à la reconnaissance officielle et formelle des usa et des pays arabo-musulmans, et à la reconnaissance informelle de l'Europe et de la Grande Bretagne. Le reste c'est de la littérature à l'ONU.
Rio de oro
Date : le 03 août 2022 à 13h06
Tout à fait, mais grâce à Dieu et avec son aide, notre Monarchie, ses hommes ses femmes sont là pour faire Face aux nuisances de nos ennemis, caporaux d Alger Et ceux qui, jalousement aspirent à faire brûler Notre patrie et notre patrimoine, hizbo Allah d Iran shiite Et hizbo al baath de Bachar l ami et protégé des Caporaux marxistes leninistes, الله يلعنها تريكة. ( la main tendue avec les majous ???)
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CHMOUNDA à écrit:
Le Maroc a tout le temps cherché à trouver une solution pacifique à ce probléme que ce soit avec le polisario ou autres acteurs , sachant bien que l'algerie , la Libye de Kaddafi et autres nuisibles puissances et pays communistes ennemis du Maroc ont aidé à créer de toute piece ce mouvement dit révolutionnaire pour contrer l'integrité territoriale du Maroc et surtout nuire à l'institution Monarchique Cherifienne , chacun trouvait le pretexte à regler son compte avec le Maroc , la guerre froide aidant. Sauf que les opposants Sahraouis mécontents ont été les dindons de cette farce et pour ca, ils doivent assumer leur responsabilité devant Dieu et l'Histoire pour les horreurs et la misére qu'ils ont fait encourir à la population séquestrée et confinée dans les camps de concentrations de Tindouf . Si le Maroc a rencontré des éléments du polisario c'était en ce sens de bonne foi en vue de trouver une solution définitive avec les personnes concernées et mettre fin aux malheurs de ses ressortissants sequestrés par l'algerie avec le pretexte de ce mouvement vitrine pour assouvir ses viles ambitions expansionnistes et autres . Or, le régime totalitaire, militaire de Boukharouba qui s'est approprié ce mouvement contestataire , s'opposait à toute solution . Ayant liquidé son chef historique El Ouali Mustapha, qu'ils avaient envoyé dans un raid suicidaire en Mauritanie, depuis le mouvement du polisario ne fut plus maitre de son destin ni de ses décisions. Beaucoup de cadres Sahraouis ayant constitué le mouvement du polisario ont fuit Tindouf par crainte d'être assassinés et ont rejoint le Maroc, d'autres ont été liquidés par le DRS et peu d'entre eux, bien engraissés restent encore en guise de comparses à jouer la comédie...
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