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Grand Angle  

Maroc : Plus de 30 blessés dans des affrontements entre les forces de l’ordre et les jeunes de Taza

La ville de Taza a connu une journée très mouvementée ce mercredi 4 janvier. De violents affrontements ont opposé les forces de l’ordre à des jeunes de la ville, faisant au moins une trentaine de blessés des deux côtés. La situation a dégénéré lorsque des diplômés chômeurs en sit-in, ont été rejoints par des habitants d’un quartier populaire et par des étudiants en grève. Le calme est de retour ce jeudi matin, mais la tension reste palpable dans la ville.

Publié
Des scènes d'une rare violence à Taza, mercredi 4 janvier 2011. Source: Tazacity.info
Temps de lecture: 2'

Scènes de révoltes ce mercredi 4 janvier dans la ville de Taza. Au moins 30 personnes ont été blessées, dont 5 cas graves, lors des violents affrontements ayant opposé les forces de l’ordre à des jeunes de la ville. A en croire Mohamed Chiabry, président de la section locale de l’Association marocaine de défense des droits de l’Homme qui donne ce bilan, «il y a beaucoup plus de blessés, car de nombreuses personnes blessées ont eu peur d’aller se faire soigner à l’hôpital». La plupart des hospitalisés, a-t-il déclaré à Yabiladi.com, sont des agents des forces de sécurité qui faisaient face aux manifestants.

  «Une estafette en panne a été incendiée, et son chauffeur malmené par les jeunes», raconte le président de local l’AMDH qui parle aussi du cas «d’un jeune heurté par un véhicule de la police qui a foncé sur la foule pour tenter de disperser les manifestants» et de «deux jeunes isolés qui ont été matraqués» à volonté par les policiers. Des scènes d’émeutes qui se sont déroulées durant une bonne partie de la journée d’hier à Taza et déclenchées par des sit-in de diplômés chômeurs.

Vers 11h, des membres d’une association de diplômés chômeurs manifestaient dans le quartier administratif de Taza alors qu’un autre groupe se faisait entendre devant le siège de la province de la ville. Ces derniers, à l’instar de leurs camarades dans plusieurs villes du royaume, ont voulu occuper le bâtiment public, entrainant l’intervention des forces de l’ordre. «C’est lorsqu’une femme enceinte parmi les manifestants a été violentée par la police que les hostilités se sont vraiment déclarées», narre Mohamed Chiabry.

Les échauffourées gagnent alors le quartier populaire de Koucha (nouvellement dénommé Taqqadoum) dont les habitants se plaignent depuis plusieurs jours de la cherté des factures d’eau et d’électricité. Dans ce quartier où «les gens estiment n’avoir rien à perdre en raison de leurs conditions de vie [chômage des jeunes et précarité], une femme a même dit à son enfant d’aller porter un coup de main aux jeunes qui affrontaient la police», rapporte Chiabry. Les étudiants de la faculté, en grève, ont également grossi les rangs des protestataires dans la soirée, en plus d’avoir bloqué la circulation sur l’axe Fès-Oujda.

«Il faut trouver des solutions aux problèmes des jeunes et aux habitants des quartiers populaires», conseille le représentant de l’AMDH, qui parle de «violations des droits de l’Homme» et de «violences des deux côtés [police et manifestants]» à Taza. «Les citoyens ont le droit de manifester, mais la violence n’est pas admise», rappelle-t-il. Ce jeudi, les diplômés chômeurs avaient promis d’organiser une nouvelle manifestation, face aux renforts de policiers dépêchés sur la ville. La tension reste vive à Taza, même si dans la matinée, la situation était encore calme.

retard
Auteur : maghrabi58
Date : le 07 janvier 2012 à 15h25
non nous ne sommes pas en retard. Souvent, on est aussi voire plus intelligent qu'un collègue européen.
Notre problème, nous sommes toujours colonisés. Et cette colonisation est entretnue par nous même contre nous même. Nous sommes colonisés culturellement et linguistiquement.
Nous avons un problème linguistique qui nous empêche de former des gens aptes à participer dans la production et dans la formation des autres.
L'éducation en français au maroc est un échec. Les marocains doivent apprendre et travailler avec l'amazigh et l'arabe.
A Mer. Hamza mon pauvre
Auteur : HMIMID69
Date : le 06 janvier 2012 à 20h47
Oui Mer. Hamza (ils n'ont plus le droit d'avoir des enfants comme ils l'entendent) car a l'avenir il faut faire une demmande au pouvoir publique pour avoir des bebes et le maximume 3 par famille au maroc ou ailleur il faut que ca s nigocie au NU. voilà ce que je veux moi, et sans tarder, je pris sa majeste M.6 d'en parler demain à l'occasion de son voyage là bas.
on le sent l'idéologie surannée
Auteur : sakki
Date : le 06 janvier 2012 à 12h36
1) le soins à tout le monde oui maissssssssssss il faut cotiser il faut cotiser si non point de soins et c'est dans et pour tous les pays et dans tous les régimes
2) le travail oui mais il faut avoir la volonté pour bouger les gens ils critiquent ceux qui transpirent pour gagner leur vie et en les prenant pour des voleurs c'est un tord non et non
les riches ont travaillé pour le devenir ou bien ils ont fait des vraies études pour le devenir ils n'ont pas attaqué les banques !!!
3) combien il y a de retenu sur une fiche de paie chez un marocain = 5 lignes de retenue chez un Européen ? il y a 20 ligne de retenue voilà un seul exemple comme exemple
pour un salaire brut de 3000€ - 20 lignes de retenue = il lui reste 2000 € net par mois sans compter les charges patronales et un marocain dont son salaire est de 10 000 dh?
c'est facile de mentir aux gens, c'est très facile de dire c'est l'état qui doit payer ,
c'est facile de dire l'état donne doit donner des fonctions publiques
c'est facile de réclamer un salaire élevé
qui dépasse le calcul social et économique du pays
comment est ce possible de réclamer un salaire d'un européen mais en vivant au Maroc ? ? ou en Algérie ?? c'est très petit comme esprit ET COMME ANALYSE c'est nul car rien n'est comparable ni le loyer ni la vie de tous les jours , ni les charges ni les prix , ni la fécondité,
nous avons 2 sc de retard , et on continue de sombrer de reculer pour encore et encore devenir pauvre encore pauvre
Dernière modification le 06/01/2012 12:46
Fascisme
Auteur : Hamza
Date : le 06 janvier 2012 à 09h48
Les pauvres n'auraient pas le droit de procréer et d'avoir des enfants comme ils l'entendent ? Ce sont des idées fascites .

A vous écouter, seuls les riches peuvent avoir le nombre d'enfants qu'ils veulent.

Le vrai problème est la répartition des richesses de façon équitable, et aussi de bien rémunérer le travail du peuple. Avec un salaire minimum inférieur à 180 euros par mois , la population souffre . La loi doit être changé et doit imposer un revenu minimum plus élevé. Tout va de pair: l'accés aux soins et à l'éducation, les salaires,l'accés à une justice pour tous et qui est trés corrompue au Maroc, etc..

Les réformes doivent être accélérée pour éradiquer les fleaux de la corruption, de la pauvreté, de la misère, de l'analphabétisme, du chômage, et du malaise de la jeunesse .

UNE ERREUR DE TOUT LE MONDE
Auteur : HMIMID69
Date : le 05 janvier 2012 à 19h37
Des solutions? y on a pas dans l'immidiat faute au trop laisser aller sans control sur le reproduction dans les milieux pauvres, une erreur fatale a la securité et le developpement des etats, sans personne au monde n'a pu evoquer depuis une décennie, poutant les signaux ne se trompent pas, l'homme est a l'origine de tous les malheurs, il fait naitre (plusieurs) pauvres et ainsi de suite jusqu'il y on a des millions difficile de les satisfaire,ni de les combattre, du coup ils freinent le developpement de tout le monde et meme faire tomber un regime politique, c'est exactement ce qui c'est passer dans les pays arabes. Attention; il faut beaucoup d'energies et du sang froid pour que le Maroc sont sors sans bobo, bref!.. c'est toujours la faute aux autres et maintenant qu'est ce qu 'on peux faire pour l'avenir?
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