Le sondage s’est intéressé aussi au lieu de d’achat. Avec plusieurs réponses différentes données par les sondés, les boucheries halal se taillent la part du lion, avec 92%, suivies par les grandes surfaces (34%). Sur la question concernant la disposition à manger du non halal hors de chez soi (amis, restaurant, cantine…), un total de 57% ont répondu que « c’est un problème » contre 42% de « sans problème ».
Concernant les propositions sur l’achat et la consommation halal, 68% des répondants savent que les industriels « jouent sur les mots » pour vendre des viandes non halal. Ce même pourcentage est conscient « qu’il n’est pas toujours facile de repérer les produits vraiment halal ». Cependant, en même temps, 68% des sondés se contenterait de la mention « halal » et ne feraient pas de vérifications supplémentaires.
Au delà de ce contraste, le marché du halal en France, non géré par un organisme central, a de l’avenir. C’est peut-être ce qui a incité le leader marocain de la charcuterie, Koutoubia SA, à envisager (sans donner de détails) une implantation en Europe.
Méthodologie du sondage
L’IFOP a mené l’étude auprès d’un échantillon de 536 personnes âgées de 18 ans et plus, représentant des individus « d’origine musulmane ». Cet échantillon a été établi à partir des statistiques de l’INSEE sur l’immigration en France et des données sur la population d’origine musulmane dans ses enquêtes nationales, des quotas indicatifs (sexe, âge, profession) après stratification par région et catégorie d’agglomération. Quant aux interviews, elles ont eu lieu par questionnaires administrés en face à face dans la rue, entre le 12 et le 19 décembre 2009.
L’IFOP a mené l’étude auprès d’un échantillon de 536 personnes âgées de 18 ans et plus, représentant des individus « d’origine musulmane ». Cet échantillon a été établi à partir des statistiques de l’INSEE sur l’immigration en France et des données sur la population d’origine musulmane dans ses enquêtes nationales, des quotas indicatifs (sexe, âge, profession) après stratification par région et catégorie d’agglomération. Quant aux interviews, elles ont eu lieu par questionnaires administrés en face à face dans la rue, entre le 12 et le 19 décembre 2009.