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Sahraouis détenus à Tindouf : L’ISC saisit la Commission africaine des droits de l'Homme

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Une manifestation à Tindouf pour la libération des trois détenus politiques, membres de l'Initiative sahraouie pour le changement. / Ph. DR
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L'Initiative sahraouie pour le changement (ISC) a appelé mardi l'Union africaine (UA) à «intervenir de toute urgence» pour la libération de ses trois militants arrêtés en juin dans les camps de Tindouf, en Algérie.

Dans une lettre adressée à la présidente de la Commission africaine des droits de l'homme, Soyata Maiga, citée par l'agence Europa Press, l'ISC a souligné que la vie des activistes Fadel Breica (de nationalité espagnole), Moulay Abba Buzeid et Mahmud Zeidan est «en danger».

L'initiative a par conséquent demandé à l'UA d'intervenir dans cette affaire «afin d'éviter une issue fatale» et de convaincre le Polisario de «se conformer aux conventions africaines sur les droits de l'homme et les libertés démocratiques».

A cet égard, l’ISC a rappelé que «les arrestations ont eu lieu sans ordonnance du tribunal et que les familles n'ont pas été informées pendant longtemps de l'endroit où les détenus se trouvaient ou des crimes qui leur sont imputés».

«Les prisonniers politiques ont été détenus dans des cellules isolées d'un centre secret et soumis à des interrogatoires sous pression, menottés, les yeux bandés et sans assistance judiciaire. Des pratiques qui, comme vous le savez, constituent une violation des droits de l'homme les plus élémentaires et des conventions souscrites par les Etats membres de l'UA.»Lettre de l’ISC à l’UA

Lettre de l’ISC à l’UA

L'initiative y dénonce «une opération punitive contre des opposants politiques qui se sentent impuissants dans un système judiciaire fortement influencé par les autorités politiques».

Europa Press rappelle que la famille de Fadel Breica a qualifié, la semaine dernière, de «très sérieux» l’état de la santé du détenu, à cause d'une infection. Elle a dénoncé le fait que ses geôliers à la prison de Dhebiya refusent de permettre à un médecin de le consulter tant qu'il ne suspend pas sa grève de la faim.

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