Elections partielles : La «dame de fer» du MP lâchée par les élus de l'USFP et du PJD

La défaite de Halima Assali, du Mouvement populaire (MP), lors des élections partielles tenues dans la région de Béni Mellal-Khénifra la semaine dernière, pour briguer un siège à la Chambre des conseillers, a provoqué des vagues dans deux sections locales de partis politiques.

Ainsi, selon Al Ahdath Al Maghribiya de ce mardi, celle qualifiée de «dame de fer» de l’Epi et qui briguait un poste vacant dans la chambre haute, n’a pas raté l’occasion de dénoncer une «trahison» par les membres des partis de la majorité gouvernementale après sa défaite face au candidat de l’Union constitutionnelle (UC). «Elle a ainsi accusé certains membres de la région d’avoir succombé à la tentation de l’argent en ne suivant pas les directives de leurs partis», poursuit le journal.

Dès le lendemain des élections, le secrétariat provincial de l’USFP à Fkih Ben Salah a publié un communiqué dans lequel il a annoncé l’expulsion de la conseillère de la région, Fatima Karim qui «n’a pas respecté les directives du parti lors de ces élections». Quant au PJD, sa section régionale du PJD a été tout aussi secouée, car «nombre des membres de la région de Béni Mellal-Khénifra n’ont pas suivi les directives du parti». «Ils devaient, en principe, voter blanc pour soutenir la candidate du MP Halima Assali, mais ils auraient voté en faveur de son adversaire.»

Membre du conseil de la région de Béni Mellal-Khénifra, le ministre chargé des Affaires générales et de la gouvernance, Lahcen Daoudi aurait «menacé de démissionner juste après la fin du vote à cause du comportement de certains membres du PJD lors de ces élections partielles», poursuit le journal.

Le quotidien, cité par Le 360, rappelle que les élections partielles de la région de Béni Mellal, pour un siège vacant à la Chambre des conseillers, ont été remportées par Abed Al Amarni (UC) aux dépens de Halima Assali (MP) avec 33 voix contre 18.