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Montpellier : Une conférence de Najib Boulif chahutée par des militants du Hirak du Rif

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Mohamed Najib Boulif, secrétaire d’Etat chargé du Transport. / Ph. DR
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Animant une conférence à Montpellier, le secrétaire d’Etat chargé du Transport, Mohamed Najib Boulif n’a pas échappé au mécontentement exprimé par des militants du Hirak. Selon une vidéo diffusée sur Twitter, reprise hier par la chaîne YouTube Rif Sat TV, des militants du Hirak présents à la rencontre ont protesté contre des chiffres donnés par le secrétaire d’Etat et membre du PJD.

«Vos chiffres sont destinés à nous vendre le rêve», commence un militant, avant de dénoncer la situation des droits de l’homme au Maroc. «Les militants sont opprimés et emprisonnés. Vous prenez les citoyens pour imbéciles», lance-t-il à Mohamed Najib Boulif, lui rappelant que «les hypocrites seront au fin fond de l’enfer».

«En tant que gouvernement, vous devez assumer votre responsabilité», crie-t-il face aux tentatives de le calmer et de le sortir de la salle. Un deuxième militant prend le relai. «Vous nous avez traité de séparatistes. Nous ne le sommes pas», déclare-t-il dans la vidéo. «Nous ne sommes pas des séparatistes», scande un autre, près de son camarade qui brandit un fanion avec la photo de Nasser Zefzafi, leader du Hirak du Rif.

Un quatrième se lève pour affirmer «être Marocain», en assurant qu’il compte «prendre la route vers le Maroc depuis l’Espagne». La vidéo montre enfin une salle est en ébullition avant de se terminer. Ni la date exacte de la prise de ces images ni le thème ou la date de la rencontre animée par le secrétaire d’Etat ne sont précisés.

Dans une interview accordée à Akhbar Alyaoum en avril dernier, Mohamed Najib Boulif a affirmé, en réponse à une question, que «personne ne s’est retrouvée en prison» après s’être «sortie pour demander ses droits». Evoquant le Hirak, il a ajouté que lorsque les Rifains «sont arrivés au point de transgresser les bases constitutionnelles du pays, en procédant au vandalisme et en attaquant éléments de la sûreté nationale, la procédure légale s’est appliquée à eux». «L’Etat devait intervenir», a-t-il précisé.

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