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Essaouira : La culture et la violence au cœur du forum des droits de l'Homme

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Amina Bouayach et Mohamed Abdelouahab Rafiki sont intervenus dans le cadre de la 8e édition du Forum des droits de l'homme du Festival Gnaoua. / Ph. Mohamed Elmajdouby - Yabiladi
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Organisé sous le thème «La force de la culture contre la culture de la violence», la 8e édition du Forum des droits de l’Homme du Festival Gnaoua et Musiques du monde s’est ouverte ce jeudi à Essaouira.

L’occasion pour les participants d’aborder la question de la culture et l’acteur culturel et leur rôle pour apaiser les tensions et promouvoir le dialogue dans un monde plus violent et plus divisée que jamais. Ils ont aussi abordé plusieurs sujets, dont l'extrémisme religieux, la violence urbaine ainsi que les attaques ethniques et la xénophobie.

«Le Conseil national des droits de l'Homme affirme que la tolérance est un droit et une liberté», a déclaré à Yabiladi Amina Bouayach, présidente du CNDH. «Grâce à l'éducation et à la formation, cette base est mise en place pour lutter contre la culture de la violence», ajoute-t-elle.

«Au Maroc, l'une des expressions les plus importantes de sa civilisation a été la culture de la tolérance et de l'accueil», a-t-elle rappelé, précisant que le forum est une occasion pour «partager cette civilisation avec d'autres frères issus de plusieurs cultures».

Pour la présidente du CNDH, la culture de la tolérance et de la réception «doit être le principal moyen de lutte contre la violence au Maroc et dans d'autres régions».

Pour sa part, Mohamed Abdelouahab Rafiki, alias Abou Hafs, directeur du centre «Al Mizane» pour les recherches, a confié à Yabiladi que son intervention s’est «concentrée sur le rôle de la culture dans la lutte contre la violence» en évoquant notamment son «expérience personnelle». «Pour sortir de l'environnement dans lequel j’ai grandi, je suis passé à des idées plus ouvertes, plus tolérantes et plus modérées», rappelle cet ancien détenu dans une affaire liée au terrorisme, gracié par le roi Mohammed VI.

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