Un homme de 24 ans soupçonné d’être l’auteur de l’attentat au colis piégé, survenu vendredi 24 mai à Lyon, a été interpellé par la brigade de recherche et d’intervention (BRI) à la sortie d’un bus dans le 7e arrondissement de Lyon, a fait savoir le parquet de Paris, relayé par l’agence France-Presse (AFP). Il a été placé en garde à vue ce lundi 27 mai à Lyon.
Selon les informations du journal Le Monde, le suspect n’est pas domicilié dans le 7e arrondissement de Lyon, mais dans l’agglomération lyonnaise. La même source précise que des opérations de police sont en cours.
Colis piégé à #Lyon : un suspect vient d’être interpellé.
— Christophe Castaner (@CCastaner) 27 mai 2019
Je salue la mobilisation de la SDAT, de la police judiciaire de Lyon et de la DGSI, co-saisies par la section antiterroriste du parquet de Paris.
Leur action conjointe est déterminante.
Gérard Collomb, le maire de Lyon et ancien ministre de l’Intérieur, a indiqué qu’il s’agit d’un étudiant en informatique qui a été arrêté dans le calme à la descente d’un bus, en levant les bras à l’approche des policiers. Le maire a également annoncé une deuxième interpellation : le deuxième individu, membre de l’entourage de la première personne interpellée, a été placé en garde à vue, ainsi que sa mère.
Samedi soir, la police a diffusé sur Twitter deux nouveaux clichés du principal suspect qui a déposé le colis piégé devant une boulangerie de la rue Victor-Hugo, artère située au cœur de Lyon et particulièrement empruntée par les piétons. Les photos, quoi que de qualité médiocre, montrent un homme roulant à vélo, portant un sac à dos sombre et une casquette couleur kaki.
L’AFP et Le Monde indiquent qu’une trace génétique a été relevée dans les débris de l’engin explosif. «Cet ADN apparaît sur trois scellés différents, ce qui laisse penser qu’il appartient au poseur de bombe. Le profil n’apparaît pas dans le fichier national automatisé des empreintes génétiques. Les motivations du suspect restent à ce stade inconnues, dit-on de source proche de l’enquête. L’attaque n’a pas encore été revendiquée», concluent les mêmes sources.