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Grand Angle  

Espagne : Le PSOE de Sanchez remporte les législatives, le Maroc rassuré ?

Comme en 2008, les électeurs espagnols ont accordé leur confiance au PSOE. Pedro Sanchez a désormais toutes les cartes en main pour former son prochain gouvernement. Une option qui devrait rassurer le Maroc.

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Pedro Sanchez avec Mohammed VI / Archive - Ph. MAP
Temps de lecture: 2'

C’est avec un large sourire que les socialistes espagnols pourront célébrer, le 2 mai prochain, le 140e anniversaire de leur parti. Et pour cause, ils ont largement gagné les élections législatives anticipées du 28 avril avec 123 sièges, ont annoncé hier soir lors d’un point de presse la porte-parole du gouvernement et le ministre de l’Intérieur.

Ce qui place le PSOE très loin devant son éternel rival le Parti Populaire qui n’a pu glaner que 66 députés. La droite classique a ainsi perdu 71 sièges par rapport aux élections de 2016. Un sérieux revers pour son chef, Pablo Casado qui a reconnu sa responsabilité dans cet échec.

En revanche, chez Ciudadanos, la formation de centre-droit qui monte, l’heure est à l’euphorie, après être arrivée troisième avec 57 sièges. De l’autre côté du paysage politique, un autre nouveau parti qui avait le vent en poupe boit la tasse. Unidos-Podemos n’a placé seulement 42 députés, soit 32 de moins par rapport à 2016.

Pour sa part Vox a semblé avoir été quelque peu surcoté par les médias et les instituts de sondages. Certes le parti d’extrême droite effectue une première entrée remarquée à la Chambre basse du Parlement avec 24 députés, mais cette performance laisse un goût amère pour la direction qui espérait une quarantaine de députés.

Le Maroc rassuré ?

Pedo Sanchez a désormais toutes les cartes en main pour constituer son prochain cabinet. Il devrait concrétiser sa promesse électorale de former un gouvernement de gauche avec Unidos-Podemos et le soutien des nationalistes du Pays-Basques, des Iles Canaries et de Cantabrie, sans qu’il ne soit contraint de frapper à la porte des indépendantistes catalans.

Il devrait ainsi dépasser le seuil de la majorité, fixée à 176 députés. La deuxième option, moins évidente, serait une coalition avec Ciudadanos. A deux, ils dépasseraient largement ce seuil avec 180 sièges.

Cette victoire du PSOE aux législatives du 28 avril devrait rassurer le Maroc, d’autant que Pedro Sanchez a tenu, depuis qu'il a réussi la motion de censure en juin 2018 contre l’exécutif Mariano Rajoy, à prouver sa volonté de consolider davantage ses relations avec le royaume.

Résultats des élections générales en Espagne en 2019 (99% des votes) - Infographie El PaisRésultats des élections générales en Espagne en 2019 - Infographie El Pais

Une politique qu’il entend poursuivre dans les prochaines années. Sa récente tribune, publiée dans la revue «Politica Exterior», est à ce titre éloquente. «Le progrès et la prospérité du Maroc constituent un élément décisif pour la stabilité de la Méditerranée occidental et particulièrement pour l’Espagne», a-t-il plaidé. Se faisant l’avocat de Rabat, il appelé à «une réelle association stratégique entre l’UE et le Maroc».

Par ailleurs, durant ses dix mois à la tête du gouvernement, les principaux ministres du PSOE ont multiplié les visites au Maroc. Une tendance qui devrait se confirmer dans les prochaines années.

abdennahi
Date : le 29 avril 2019 à 09h38
maintenant que la caravane publi-politique s arrête, il est clair que les podemos et autres sympathisants d'un tchegavarisme obselete sont redescendus sur terre réalité. mais un peu de sérieux pour revenir a la politique espagnole ,l avantage avec la droite et l extrême droite et que elles sont prévisibles ,gaver leur electeurs de demi verité ou de demi mensonge selon l auditoire et surtout priviligiés les genereux donateurs en d'autre terme l immigration n est plus leur priorité puisque le flux migratoire assure une main d'oeuvre concurrentielle de taille pour l agriculture qui est l un des bras financiers de ces nazillons. la droite n 'a aucun intérêts a soutenir toutes veilité d indépendance d ou quel viennent. ils savent pertinemment bien que le boomerang indépendance revient toujours a celui qui le lance, en d'autre terme nous pouvons être satisfait du résultat électorale espagnole.bien à vous
FATEM95
Date : le 29 avril 2019 à 08h43
Le principal est que PODEMOS soit calmé par l'électeur espagnol. I'ami Iglesias ne se sentait plus.
Dernière modification le 29/04/2019 09:38
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