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Tindouf : La famille d’El Khalil Ahmed accuse Brahim Ghali d'avoir failli à ses engagements

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Avant sa disparition en 2009, El Khalil Ahmed avait occupé le poste de conseiller auprès de Mohamed Abdelaziz, chargé des droits de l'Homme. / Ph. DR
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La coordination d’El Khalil Ahmed a critiqué dimanche l’absence de progrèd dans l’enquête, promise par le Polisario pour révéler le sort de l’ancien conseiller du l’ex-secrétaire général du Front. L’instance, formée à Tindouf par les familles et les proches de ce Sahraoui porté disparu en Algérie depuis 2009, a fustigé Brahim Ghali, l’accusant d’avoir failli à ses engagements et de ne pas avoir concrétisé ses promesses faites il y a plus de deux mois.

Dénonçant également la complicité des autres organes du front séparatiste, leur négligence et le manquement à leurs obligations, la coordination a rappelé avoir contacté le secrétaire général des Nations unies, son envoyé personnel pour le Sahara ainsi que la Haute représentation de l’UE pour la politique étrangère.

Objectif ? «mettre la pression sur les responsables de sa disparition afin de révéler son sort et les circonstances de sa disparition pour lui sauver la vie et de le débarrasser de ses souffrances psychologiques et physiques dont il est exposées depuis plus de dix ans en détention secrète en Algérie», poursuit le communiqué relayé par Futuro Sahara.

La famille de l’ancien conseiller de Mohamed Abdelaziz s’est félicitée du fait que l’affaire a été citée indirectement dans le rapport du secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, présenté début avril au Conseil de sécurité. 

La coordination appelle enfin à plus de soutien et de solidarité pour mettre au claire l’affaire de la disparition de ce Sahraoui et promet de ne pas baisser les bras.

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