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Plagiat : Gad Elmaleh obtient le droit de disposer d’informations personnelles sur CopyComic

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Le bras de fer se poursuit entre l’humoriste franco-marocain Gad Elmaleh et CopyComic. / Ph. Sébastien Nogier – EPA
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Le bras de fer se poursuit entre l’humoriste franco-marocain Gad Elmaleh et CopyComic, le YouTubeur connu pour dénoncer le plagiat dans l’humour français. Mercredi 10 avril, le YouTubeur a annoncé sur son compte Twitter que Gad Elmaleh a obtenu le droit de disposer d’informations personnelles sur lui par l’intermédiaire de Facebook, après la requête d’un juge français, indique l’édition française du HuffPost.

Dans un premier temps, l’humoriste s’est vu refuser la suppression des tweets de CopyComic à propos des vidéos le concernant. Or cette fois, l’humoriste a obtenu le droit de disposer d’informations sur le YouTubeur anonyme par l’intermédiaire de son avocate. Les informations doivent être livrées par Facebook suite à «une assignation auprès d’un juge du tribunal de grande instance de Paris», explique le réseau social au journal Le Parisien. «A l’heure où cet article est publié, nous ne savons pas si les informations ont déjà été communiquées», précise de son côté le HuffPost.

Cette décision implique donc que le réseau social de Mark Zuckerberg fournit à Isabelle Wekstein-Steg, l’avocate de Gad Elmaleh et spécialiste en droits d’auteur, «certaines informations» concernant le compte Facebook de CopyComic. Contacté par message par Le Parisien, CopyComic ne cache pas son inquiétude : «Twitter avait suspendu les tweets, j’ai réussi à faire "annuler" la plainte et donc la suspension. Ici, avec Facebook, je n’ai pas de prise sur la suite, et leur email m’informe (non pas qu’ils étudient la demande) mais qu’ils vont lui envoyer les infos (si ce n’est déjà fait) car l’injonction du juge français les y oblige légalement.»

«Aucune plainte n’a été déposée ni aucune assignation délivrée. Il s’agit d’une ancienne démarche diligentée par mes soins il y a plusieurs mois, dans le cadre de procédures automatiques de demandes de retrait de vidéos, mises en place depuis plusieurs années. Je ne l’ai pas poursuivi et je n’ai rien engagé depuis à l’égard de Facebook ou de quelque plateforme que ce soit», a rétorqué pour sa part Isabelle Wekstein-Steg auprès du Parisien.

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